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il y a 5 ans
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Je venais d'avoir 21 ans quand je réussis mon concours d'entrée dans une école d'ingénieurs.
Un peu timide et très occupé par mes études, j'étais encore vierge et cela commençait à me poser problème. Certes j'avais eu quelques flirts, et les filles ne me trouvaient pas trop moche, mais rien n'avait jamais été "jusqu'au bout".
L'école que j'intégrais était loin de chez mes parents et il me fallut trouver une chambre d'étudiant pour m'héberger durant l'année. Après de nombreuses recherches, je tombais sur une proposition de chambre "chez l'habitant" qui correspondait à mes attentes et à mes moyens.
L'habitante offrait une chambre à bas prix en échange de tâches ménagères. Mes études devant me laisser un certain temps libre, j'acceptais ce marché en me disant que je travaillerai plus pour compenser le temps alloué au ménage. Comparé à de nombreux amis, je n'étais pas à plaindre. Nous convînmes d'un rendez-vous pour visiter la chambre.
Je me présentais, le jour convenu, devant une maison bourgeoise, isolée de la rue et située à quelques dizaines de mètres de l'arrêt du bus qui conduisait directement à mon école. C'était l'emplacement idéal.
Je fus reçu de manière chaleureuse par une femme d'une cinquantaine d'année, "bien en chair" comme on dit chez nous, c'est à dire ayant des formes généreuses sans être grosse pour autant. Elle avait des yeux noirs et rieurs qui me séduisirent tout de suite. Elle m'offrit avec un grand sourire de boire un verre dans le jardin pour discuter avant de me montrer la chambre. Nous nous installâmes autour d'une table en teck pour partager une orangeade "maison".
La conversation fut des plus agréable, elle riait de tout et possédait des anecdotes sur tous les aspects de la vie. Nous parlâmes de nos vies, moi étudiant, qui avait consacré 3 ans dans une prépa infernale ou je n'avais rien pu faire d'autre que de bûcher, et qui voyait cette école à la fois comme un aboutissement et comme une délivrance.
Elle se prénommait Hélène, veuve depuis quelques années après 20 ans de mariage, elle était 'directeur de recherche' dans un laboratoire pharmaceutique. Seule depuis longtemps, elle appréciait d'avoir une présence amicale à ses côtés dans cette grande maison. Elle me plut d'emblée, par son franc parlé, par sa culture, et j'ose à peine l'avouer, par ses formes voluptueuses que cachaient mal ses vêtements.
Elle me fit visiter la maison, puis ma chambre, au premier étage, en face de la sienne. La chambre était spacieuse et claire, avec un lit et un bureau moderne. Une porte donnait sur un petit cabinet de toilette avec WC. J'étais indépendant dans cet espace. C'était parfait.
Puis elle m'expliqua ce qu'elle attendait de moi dans les tâches ménagères. Passer l'aspirateur, le chiffon à poussière et la serpillière dans la maison une fois par semaine. Tout cela ne devait pas me prendre plus de deux heures par semaine.
Je lui signifiais sur le champ mon acceptation des conditions.
En nous quittant, elle me fit une bise sur la joue.
Fin septembre, quelques jours avant le début des cours, je me présentais avec mes bagages devant la maison. Elle m'accueillit avec le même enthousiasme qu'elle avait montré lors de notre première rencontre. Il faisait chaud et elle était vêtue d'une robe en cotonnade qui faisait ressortir ses formes épanouies. Je restais un instant subjugué en sentant mon pénis bloqué par mon jean dans sa tentative d'érection.
Elle ne semblait pas du tout consciente de mon trouble et me conduisit vers ma chambre pour y poser mes affaires. Et, après avoir partagé un excellent repas, je me retrouvais dans mon lit me demandant ce qui m'arrivait. Elle avait trente ans de plus que moi et ne s'intéressait sûrement pas à moi, pourtant, elle me faisait bander comme personne ne l'avait fait jusqu'alors.
Les premières semaines se passèrent sans événement majeur. Plus d'une fois, je dus cacher une érection naissante quand elle me montrait involontairement le début de sa poitrine généreuse ou quand elle se penchait et que je pouvais mater ses fesses.
Je faisais, comme convenu, le ménage de la maison tous les vendredis, je n'avais que trois heures de cours ce jour là et elle était au travail toute la journée.
Tout bascula l'un de ces vendredis, quelques mois après que j'eus emménagé.
Je passais l'aspirateur dans sa chambre quand je vis un bout de tissu noir dépasser de sous le lit. Je me mis à genoux pour le retirer. Il s'agissait d'une culotte qu'elle avait laissé traîner. Je la dépliais, subjugué par cette découverte et un peu gêné de pénétrer ainsi dans son intimité.
C'était une culotte de nylon, assez large avec un devant en dentelle. Elle était à l'envers, l'intérieur tourné vers l'extérieur, c'est ainsi que je remarquais une légère trace blanchâtre sur la bande de coton qui couvrait l'entrejambe. Je ne sais pas ce qui me prit mais je ne pus résister à l'envie de porter cette culotte à mon visage pour respirer l'odeur que son sexe y avait laissé. Je fus immédiatement transporté par une odeur musquée légèrement acide et c'est presque inconsciemment que je sorti mon sexe pour me caresser.
C'est alors que mon univers s'écroula.
« Qu'est ce que tu fais? »
Me retournant brutalement, je la vis qui se tenait dans l'encadrement de la porte. Je sentis à quel point je devais paraître ridicule, à genoux au milieu de la chambre, mon sexe en érection dans une main et sa culotte dans l'autre. Je ne sus pas quoi dire. J'étais rouge de honte. Pourtant, elle ne paraissait pas vraiment choquée, elle me regardait de haut en bas, un léger sourire sur les lèvres. Ces quelques secondes sans un mot me parurent une éternité. Enfin, reprenant mes esprits, je commençais à reposer la culotte sur le lit. Elle m'interrompit de manière sèche.
« Non, vas y, montre moi ce que tu faisais...continue »
Hésitant sur la conduite à tenir mais un peu rasséréné par son sourire ambigu, je résolu de lui obéir. Je replaçais la culotte contre mon nez et recommençais ma masturbation.
Curieusement, malgré la honte de la situation, mon érection n'était pas tombée et j'étais même plus excité que jamais à l'idée que je me masturbais à genoux en respirant les fragrances d'une culotte sale pendant que sa propriétaire, m'observait en silence. Il ne fallut pas longtemps pour que je ressente les premiers signes de l'orgasme et bientôt je fus emporté par un plaisir d'une intensité incroyable tandis que j'éjaculais de longs jets de sperme sur le parquet. La f o r c e du plaisir me laissa un instant anéanti. Puis mes idées me revinrent et, maintenant que l'excitation était tombée, la honte reprit le dessus. Je n'osai lever la tête pour affronter son regard.
« Nettoie tes saletés et rejoins moi au salon, je crois que nous avons des choses à nous dire. »
Je levai la tête pour répondre mais elle n'était déjà plus là. Je reposai la culotte sur le lit et remis mon sexe mollissant dans mon pantalon. J'étais moi même étonné de la quantité de sperme qui maculait le parquet. J'allais chercher une serpillière dans la cuisine et nettoyais consciencieusement le sol de la chambre.
En fait, je retardais au maximum la confrontation à venir. Qu'allait-il se passer, elle allait sûrement me renvoyer, où irai-je? comment expliquer cela à mes parents, pourvu encore qu'elle ne leur dise pas tout. Par-dessus tout, la honte de ce qui s'était produit me submergeait. Qu'est ce qui m'avait pris de sentir cette culotte? Pourtant, une petite voix en moi me susurrait que je venais d'éprouver le plus grand orgasme de ma vie.
J'arrivais dans le salon en sentant sur mes joues la chaleur provoquée par ma honte. Hélène était assise dans la banquette, apparemment très calme. Ne pouvant supporter son regard ironique, je baissais les yeux.
« Ça t'arrive souvent de faire ça? »
« Non, c'est la première fois, je ne sais pas ce qui m'a pris... »
« Bon écoute, il y a deux solutions. Soit tu te débrouilles pour trouver rapidement un autre logement. Soit tu restes ici mais alors ce sera mes conditions »
« Je ferai tout ce que vous voudrez. »
« Ne dis jamais ce genre de choses à une femme, tu ne sais pas vers quoi tu t'embarques, ceci dit, en l'occurrence, c'est exactement ce que tu vas faire.
Primo : tu ne rentres plus dans ma chambre sans que je ne t'y ai expressément invité Secundo : tu ne te masturbes plus tant que tu résides sous mon toit. Tertio: tu fais absolument tout ce que je te dis de faire sans discuter
Nous sommes d'accord? »
« Oui madame... »
« Bon déshabille toi et attends moi là »
Je levais les yeux vers elle, choqué de ce qu'elle me demandait. Elle compris mon interrogation muette.
« Écoute, dorénavant, tu n'as plus de pudeur à avoir envers moi, ou plus exactement, ta pudeur, je m'en fous, tu fais ce que je te dis, un point c'est tout. »
Je fus un peu surpris par son ton sec, pourtant, elle ne paraissait pas en colère...elle agissait plutôt comme une maîtresse d'école. je commençais à me déshabiller et me tenais ainsi nu, au milieu du salon, mes mains tentant de cacher tant bien que mal mon sexe et me sentant totalement ridicule. Je me demandais ce qui allait se passer et ce qu'elle avait dans la tête.
Après quelques minutes, elle revint dans le salon avec une boite de carton délavé. Elle ne fit même pas attention à ma nudité comme si c'était la chose la plus naturelle au monde.
« Viens, approche toi là. Met tes mains dans ton dos. »
J'obtempérai à ces paroles prononcées de manière froide, presque médicale. Elle ouvrit la boite et en sortie une espèce de mini-menotte en acier. Elle me saisit alors fermement les testicules d'une main tandis qu'elle passait la "menotte" de l'autre.
J'étais stupéfait par le fait que cette femme puisse me saisir le sexe ainsi, de manière quasi professionnelle, par le fait que je me tenais là sagement, nu dans son salon, les mains dans le dos. Les choses dérapaient complètement mais je ne pouvais pas quitter ce logement...et d'ailleurs, malgré ce caractère étrange, ce qui se passait ne me déplaisait pas.
Elle serra le bracelet de métal jusqu'à ce qu'il soit bloqué derrière mes testicules, sans trop serrer mais sans pouvoir partir. Puis elle sortit de la boite une sorte de cage grillagée en métal, dont la forme recourbée évoquait un pénis. Après avoir enduit la "cage" d'une pommade blanche, elle introduisit mon pénis à l'intérieur et l'encastra sur le bracelet. Prenant une clé de forme bizarre, elle tourna la vis qui bloquait ensemble le bracelet et la cage, puis elle se recula pour observer son travail.
« C'était la cage de mon mari, elle est un peu petite pour toi et cela risque d'être inconfortable par moments, mais ainsi, je suis sûre que tu ne te masturberas pas sitôt que j'aurai le dos tourné. Ah, une chose, comme tu peux le constater, ta queue est courbée vers le bas, alors tu devras pisser assis, comme les filles..Bon voilà, tu peux continuer le ménage. »
À nouveau rouge de honte et ne comprenant pas vraiment ce qui m'arrivait, je me rhabillais et reprit le passage de l'aspirateur que j'avais malencontreusement interrompu. La sensation de cette cage frottant contre mes cuisses était assez perturbante mais je passais outre.
...La cage de son mari?. Mais qui était-elle et quels étaient leurs rapports? À n'en pas douter, ma vie allait changer, pour le meilleur ou pour le pire...
Les jours suivants se passèrent à peu près normalement. Nous avions repris notre train-train quotidien et elle se montrait toujours aussi avenante. C'est comme si rien ne s'était passé.
À part cette cage qui m'enserrait le sexe. Dès les premiers jours, j'avais été réveillé de manière presque douloureuse par mon érection matinale qui ne pouvait pas se déployer librement. Et je m'étais fait au nouveau rythme que cela m'imposait, me levant très tôt, souvent avant 6 heures du matin, pour faire cesser cette douleur diffuse.
Et puis, au fur et à mesure que le temps passait, les choses empirèrent. Je commençais à ressentir un réel manque. J'étais de plus en plus énervé, irritable et la moindre vue d'une cuisse, ou d'une poitrine un peu suggestive déclenchait immédiatement chez moi une douloureuse tentative d'érection.
Le spectacle journalier d'Hélène, qui bien que ne faisant rien pour m'aguicher, se montrait dans des vêtements qui mettaient en valeur ses formes pleines n'était pas fait pour me calmer. Je faisais de plus en plus souvent des rêves étranges, dans lesquelles je me voyais soumis à une meute de femmes excitées et je me réveillais en sursaut, tiré de mon sommeil pas une douleur vive dans le sexe, en sueur et le cœur battant. Je n'arrivais plus à me concentrer sur quoique ce soit d'autre et mon travail en pâtissait. Il fallait que j'en parle à Hélène.
Je saisis l'occasion un soir ou, après avoir mangé, elle se délassait sur la banquette en fumant une cigarette. Elle était encore en habits de travail, un chemisier sable, une jupe gris-perle, et des bas chair. Elle avait même gardée ses escarpins, ce qu'elle faisait rarement, préférant se couler sitôt rentrée dans des mules d'intérieures.
« Madame... »
« Oui? »
Je rougissais de honte mais il fallait que je lui dise.
« J'ai un problème...avec votre cage »
Elle tourna son regard sur moi.
« Elle te fait mal? »
« Oui, en fait non, pas vraiment, mais ... »
« Tu veux dire qu'elle te fait mal quand tu bandes... »
Mon humiliation augmenta encore avec cette description crue de mon problème.
« Euh, oui, c'est ça.. »
« C'est normal...qu'est ce qui te fait bander? »
« Ben beaucoup de chose...vous... »
Elle se redressa et me fixa dans les yeux l'air étonné.
« Moi je te fais bander? »
« Euh, oui...S'il vous plaît Madame, enlevez la moi. Je ne peux plus vivre comme ça »
Elle répliqua d'une voix ferme
« Il n'est pas question que tu te masturbes chez moi...Déshabille toi et allonge toi là »
Subjugué par le ton de sa voix et obnubilé par mon envie de jouir, j'obtempérai immédiatement et me retrouvait nu, le sexe douloureux dans sa cage d'acier, allongé sur le dos devant la banquette.
Elle se leva, je ne voyais pas bien ce qu'elle faisait mais je n'en pouvais plus du supplice de cette cage contre mon sexe. Je la vis s'accroupir et tourner la vis qui m'emprisonnait. Elle retira délicatement la cage et je fus immédiatement en érection.
Elle se réinstalla dans la banquette, puis sans dire un mot, posa un pied humide de sueur contre mon nez.
Immédiatement, son odeur fauve, un peu aigre m'envahit. Cela dura quelques minutes qui me parurent une éternité. J'étais envoûté par cette odeur pénétrante qui m'emplissait à chaque inspiration et je sombrais dans une sorte d'état second. Je sentis à peine son autre pied se poser sur mon sexe et commencer un lent va et vient. Le nylon de son collant rendait le contact un peu rugueux mais je sentais déjà le plaisir monter dans mon membre.
Il ne fallut pas longtemps pour que j'atteigne le point de non retour. À mon plus grand désespoir, elle arrêta alors tout mouvement, appuyant fermement son pied contre mon sexe et je me vidai sur mon ventre, écrasé par ce pied contre lequel j'essayais en vain par des mouvements de bassin de trouver la stimulation qui me manquait pour atteindre un véritable orgasme. Quand mon éjaculation fut terminée, je me retrouvais là, en sueur, insatisfait et avec une immense déception. Je sentis des larmes couler sur mes joues.
Elle se leva et revint avec un torchon
« Essuie toi... »
Sortant de mon comma extatique, je m'essuyais le ventre. J'avais la tête qui tournait et j'étais terriblement frustré par ce plaisir inabouti.
« Bon...lève toi et viens là »
Devinant déjà ce qui allait se produire, je me redressais, nu les mains dans le dos tandis qu'elle introduisait à nouveau mon pénis dans sa cage.
Elle tapota sur la banquette à côté d'elle, m'invitant à m'y asseoir. Elle me serra contre elle et passa une main dans mes cheveux.
« Tu pleures? »
« Oui...c'est cruel ce que vous venez de faire. »
« Oui, c'est cruel...tu vas apprendre à mieux me connaître et parfois, je suis cruelle. »
« Mais pourquoi avez-vous fait cela? »
« Parce que j'en ai eu envie...Tu sais, je vois comment tu me regardes depuis quelques jours, et ce n'est pas désagréable de se sentir désirée. »
Elle me posa un baiser sur le front. Je sentais son corps chaud contre le mien et j'eus un frisson.
« Bon, maintenant que tu va mieux, on va se coucher »
La nuit me parut longue. La jouissance avortée que m'avait procurée Hélène n'avait en rien calmé mes ardeurs et je commençais à me demander où tout cela allait me mener. Plus que tout, je commençais à tomber amoureux de cette femme qui aurait pu être ma mère.
Quelques jours après, Hélène m'appela au téléphone pour me dire qu'elle sortait, rentrerait tard et qu'il ne fallait pas que je l'attende
Je dînais seul dans ma chambre, essayant de me concentrer sur mon travail, mais sourdement préoccupé par son absence...était-ce de la jalousie? Le soir, je n'arrivai pas à m'endormir avant que je l'entende rentrer vers 3h00.
Le lendemain se passa normalement. Hélène était rayonnante. Nos relations étaient à nouveaux des relations normales entre une propriétaire exubérante et un étudiant hébergé
La semaine suivante s'écoula, je me levais tôt et préparais le petit-déjeuner avant de me rendre à l'école. J'avais résolu de prendre mon partie de cette espèce d'excitation continuelle qui m'habitait et qui me faisait parfois avoir un frisson simplement quand la main d'Hélène effleurait la mienne.
Un soir, elle me prit à part dans le salon,
« Pascal, un ami vient dîner demain. Est ce que tu peux t'occuper du service? »
« Je ne mange pas avec vous? »
Elle eu l'air embêtée.
« Euh...non, s'il te plaît, je préférerais passer un moment en tête à tête avec lui... »
Elle me fixa avec un regard suppliant en posant sa main sur la mienne.
« Excuse moi, Pascal...ne m'en veux pas...si tu ne veux pas, je le comprendrai très bien »
J'étais partagé entre une profonde colère que je sentais monter en moi, et ce regard qu'elle m'adressait qui ne me donnait qu'une seule envie : Tout faire pour lui être agréable. Je jouais le détaché qui n'en avait rien à faire :
« D'accord Hélène...vous pouvez compter sur moi...je m'occupe de tout »
En disant cela, je sentais à la chaleur sur mes joues que je rougissais.
« Merci Pascal »
Elle avait dit ça sans me quitter des yeux, puis elle se leva et vint me poser un baiser sur le front.
Le lendemain, à l'heure dite, Hélène arriva avec son ami. Elle me présenta comme son jeune locataire et expliqua que je lui devais quelques menus services en échange de mon hébergement.
Son ami Bertrand, était un homme d'une cinquantaine d'années plutôt bel homme, amical et sûr de lui.
Je fis de mon mieux pour que leur soirée soit agréable.
Après le repas, Hélène demanda à Bertrand s'il voulait un digestif. Celui-ci acquiesça calmement et je me rendis vers le bar pour leur servir deux Cognacs Quand je revins, avec mes verres dans les mains, je les trouvais enlacés. Le choc fut pour moi tellement v i o l ent que je faillis en laisser tomber les verres.
Hélène me lança calmement
« Merci, Pascal, tu peux aller dormir maintenant, je m'occuperai du reste »
Sans protester mais vert de colère, je dis au revoir à Bertrand et me dirigeai vers ma chambre.
Je les entendis monter ensemble au premier étage, puis j'entendis les couinements du sommier et des gémissements étouffés quand ils firent l'amour.
La jalousie me dévorait et c'est avec des larmes dans les yeux que je finis par m'endormir.
Le lendemain matin, Hélène se montra étrangement mal à l'aise. Bertrand n'était plus là sans que je l'ai entendu partir.
« Ça va? »
« Oui Madame, on fait aller.. »
« Écoute, si tu veux partir, je t'aiderai à trouver un autre logement. »
J'étais estomaqué par ce qu'elle venait de me dire.
« Vous voulez que je parte? »
« Non...non pas du tout... mais c'est sans doute mieux pour toi »
« Je veux rester ici »
Elle me fixa avec un regard étrangement triste
« Tu sais...j'ai des amies qui louent des studios...elles pourront te faire un prix ...et elles seront sans doute moins exigeantes que moi »
« Ce n'est pas ça...c'est avec vous que je veux rester »
« Mais pourquoi? »
Je baissais les yeux, mais il fallait que je le dise.
« Je vous aime Madame... »
Il y eut un silence gênant.
« Tu m'aimes? Tu te rends compte de ce que tu dis? »
Je relevais les yeux vers elle, son regard était embrumé
« Oui »
« Mais je ne suis pas quelqu'un qu'on aime, et puis j'ai trente ans de plus que toi... Pascal...il faut que tu comprennes...je vais te faire du mal...va t'en »
Des larmes coulaient sur ses joues, je ne l'avais jamais vu dans un état pareil.
« Je vous aime Madame...et je préfère mille fois souffrir par vous, qu'être loin de vous »
Elle me regardait bizarrement, des larmes plein les yeux, elle murmura dans un s a n g lot, la voix basse, presque comme une prière.
« Je t'en supplie...va t'en...tu as tout l'avenir devant toi »
Je me levais et vins lui embrasser la main.
« Ne me chassez pas Madame,...s'il vous plaît »
« Mais qu'est ce que tu fais avec moi...plutôt que d'être avec des filles de ton âge »
« Je vous aime »
Elle repris un peu de contrôle
« Pascal, tu ne me connais pas...tu ne sais pas de quoi je suis capable...je suis folle Pascal...j'aime faire souffrir les gens qui m'aime...et encore plus les gens que j'aime »
Je posais un nouveau baiser sur sa main
« S'il vous plaît...gardez moi auprès de vous...je ne vous demande rien...juste d'être auprès de vous »
Elle était à nouveau décomposée et me répondit dans un s a n g lot en baissant la tête.
« Tu accepterais que je te fasse souffrir...que je t'humilie ...que je te fasse faire n'importe quoi? »
« Oui, sans hésiter...si c'est vous qui me le demandez et si je reste avec vous »
Elle releva ses yeux noyés de larmes et me regarda fixement.
« Tu es encore plus fou que moi »
Elle me prit dans ses bras et me serra de toutes ses f o r c e s. Je sentais l'odeur de sa chair , sa chaleur, la douceur de son corps...Dieu, que j'aimais cette femme. Son étreinte dura un long moment paradisiaque.
« Bon allez, c'est pas tout ça mais il faut se préparer pour aller bosser...tu as cours à quelle heure? »
« 10H, j'ai le temps »
« Ben alors, si tu peux faire une lessive...je t'ai expliqué comment je faisais. »
Puis elle ajouta avec un sourire espiègle, malgré ses yeux toujours noyés de larmes »
« Et ne t'avise pas de sentir mes petites culottes »
Toute la journée, une phrase repassa en boucle dans ma tête :
«...et encore plus les gens que j'aime... »
Qu'avait-elle voulu dire?. Commençait-elle à éprouver des sentiments pour moi ou était-ce simplement une remarque d'ordre général? Une chose était sure, j'étais aussi fatigué après cet échange que si j'avais couru un semi-marathon. Mais j'étais rasséréné...je lui avais enfin dit que je l'aimais...et elle ne m'avait pas ri au nez..Le plus étrange, c'est d'avoir dis cela avec la conviction que mon amour resterait purement platonique...alors même que son corps éveillait chez moi des fantasmes inconnus.
Le soir venant, j'éprouvais une certaine appréhension à me retrouver face à elle. Nous nous étions dit des choses le matin de nature à modifier profondément nos rapports et je craignais sa réaction.
Elle rentra tard, un peu éméchée. J'avais préparé le repas, mis la table et je l'attendais en regardant la télé.
« Excuse moi, on m'a invité à prendre un pot »
« Je vous ai préparé un bœuf au carottes »
« C'est très bien, je vais me mettre à l'aise et on passe à table »
Nous mangeâmes en silence, chacun perdu dans nos pensées, puis nous nous installâmes sur la banquette pour regarder la télé. Je sentais que quelque chose la tracassait. Au bout d'un moment, sans me regarder, elle dit :
« Pascal...je peux te poser une question indiscrète? »
« Oui, bien sur »
« Est-ce que tu as déjà été avec une fille? »
Je me sentis rougir jusqu'à la racine des cheveux.
« Euh...non...pas vraiment »
Elle se tourna vers moi.
« Pas vraiment, ça ne veut rien dire...Est-ce que tu as déjà fait l'amour? »
« Non Madame »
Elle passa un doigt sous mon menton pour me relever la tête. J'étais extrêmement gêné de la regarder dans les yeux après ce que je venais de lui avouer.
« Il ne faut pas en avoir honte, ça viendra bien... »
« Oui, je sais .. »
Puis je repensais à la cage qui m'enserrait le pénis.
« Mais, Madame, avec ma cage...je ne peux pas »
Elle eut un regard espiègle.
« Ben non...c'est bête hein...c'est pas pour cette année...je vais conserver un petit puceau chez moi »
Des larmes me montèrent aux yeux devant l'insulte et la réalité de ma situation.
Elle partit d'un rire hystérique en tapant dans ses mains.
« Oh, je sens qu'on va bien s'amuser »
J'étais m o r t ifié. Décidément, cette journée étrange nous avait révélé l'un à l'autre. Je ne pouvais plus revenir en arrière sauf à partir, ce que je n'envisageais même pas.
À partir de ce jour, nos relations changèrent radicalement. Elle prit beaucoup moins de précautions avec moi et ne se gênait plus pour me donner des ordres et pour profiter abusivement de mes services sans même m'en remercier. Et j'étais heureux de lui obéir servilement.
Les jours passèrent et je devenais à moitié fou de ne pas pouvoir soulager la tension sexuelle qui m'obsédait. Je lui avais demandé plusieurs fois de m'aider, elle avait répondu que je n'avais qu'à mieux me contrôler.
Un samedi matin, alors que j'insistais encore une fois pour qu'elle me laisse enfin jouir, elle me fit me déshabiller et mettre les mains dans le dos, puis ayant été chercher son sac à main, elle ouvrit le cadenas qui scellait ma cage et la retira délicatement. Mon membre enfin libre gonfla immédiatement, sans être vraiment en érection.
« Tu vas rester comme ça tout le week-end, et je t'interdis de te toucher...tu m'entends, je te l'interdis »
« Entendu Madame »
Je commençais à prendre mes vêtements pour me rhabiller.
« Qu'est-ce-que tu fais? »
« Je me rhabille »
« Non, je t'ai dit que tu resterais comme ça tout le week-end...nu »
Je passais donc le week-end entièrement nu. Elle ne se privait pas pour saisir ma queue et me masturber un instant sitôt que je passais près d'elle. À un moment, j'étais au bord du plaisir et un filament translucide pendait au bout de mon sexe en érection. Elle le cueillit d'un doigt et me le mit dans la bouche. C'était visqueux, légèrement salé.
Le dimanche soir elle m'appela dans le salon, elle était assise dans la banquette.
« Viens là, à genoux les mains dans le dos »
Je m'approchais et me mis à genoux devant elle.
« Je vais t'autoriser à te masturber et à jouir...mais, il y a un prix à payer...tu vas jouir sur mon pied...et ensuite, tu le lécheras pour le nettoyer...tu as compris »
« Oui Madame »
Se penchant, elle retira ses escarpins
« Va y, tu peux commencer »
Je commençais mon va-et-vient, humilié comme jamais je ne l'avais été de faire ça devant elle qui ne perdait pas une miette de ma caresse.
« Attends, tu as été sage alors je vais te faire un cadeau »
Elle se leva et sortit du salon, quand elle revint, elle avait une boule de tissu à la main.
« Tiens...sniffe un coup »
Elle me tendit une culotte blanche en coton. je la saisis et la portai à mon nez. L'odeur musquée, légèrement acide me transporta et ajouta encore à mon humiliation. je sentis le plaisir monter.
« Tu me préviens quand tu va jouir »
Cela ne fut pas long avant que je ne sente les premiers signes de l'explosion
« Je vais jouir Madame »
Elle avança alors un pied vers moi et immédiatement, de longs jets de sperme vinrent éclabousser le collant noir qu'elle portait. Je cru que je n'arrêterai jamais d'éjaculer. De longues traînées d'un sperme épais s'étalait sur le dessus de son pied et sur sa cheville. J'avais toujours le nez dans sa culotte et la respiration rapide qu'avait entraîné ma jouissance ne faisait qu'accroître son odeur intime qui me faisait tourner la tête
« Bon...maintenant, c'est le temps du nettoyage »
Je me penchais dégoutté vers ce pied enduit de ma semence et commençais à donner des petits coups de langue hésitants. Un goût acre m'envahit le gorge, mais plus que le goût, c'est la consistance glaireuse qui me donna des hauts le cœur.
« Mets y un peu plus d'enthousiasme »
Je donnais alors de grands coups de langue pour enlever toute trace de mon plaisir sur son collant. Au bout d'un moment qui me paru interminable, ma langue ne rencontrait plus que nylon humide.
« Bon...c'est bien, relève toi »
Sitôt debout, elle réinstalla la cage de chasteté sur mon pénis redevenu flasque.
Le début de la semaine suivante se passa sans incident notable, Hélène se montrait de plus en plus autoritaire et s'amusait visiblement de mes réticences à exécuter certains ordres. Elle me demandait de plus en plus souvent de rester nu quand elle était là et je commençais à m'habituer à cette pratique humiliante.
Elle sortit le mercredi soir et ne revint que vers huit heures du matin le lendemain pour se changer. Je passai une nuit blanche à épier son retour. Plus le temps passait et plus j'étais frustré, plus je me sentais amoureux d'elle et l'idée qu'elle couche avec Bertrand m'était insupportable.
Le samedi matin, j'étais nu dans la cuisine en train de ranger la vaisselle. Hélène entra en tenant à la main un petit gobelet en plastique à moitié plein d'urine. Elle trempa dedans une languette de carton dont elle observa la couleur. Voyant mon regard interrogateur, elle me renseigna.
« J'ai une tendance au diabète, alors périodiquement, je vérifie où j'en suis »
Me tendant le gobelet, elle ajouta avec un sourire moqueur.
« Tu veux goutter? »
Par défi, pour la surprendre et lui prouver mon amour, je pris le gobelet tiède et l'approchait de ma bouche. L'odeur âpre me fis hésiter un instant mais j'avais été trop loin et je bus le contenu du gobelet enfermant les yeux. Le goût fade, légèrement acide ne me déplut pas tant que je l'aurais cru, et par-dessus tout, le caractère totalement dégradant de ce que je faisais pour elle m'excitait prodigieusement.
Je rouvris les yeux. Hélène me fixait avec un regard étonné...puis ses yeux descendirent sur mon sexe. Je baissais les yeux pour observer mon érection qui luttait contre les barreaux de ma cage.
« Tu as aimé ça? »
« Euh...je ne sais pas... »
« Apparemment en tout cas, ça te fait bander de boire ma pisse »
Je devais bien me rendre à l'évidence et je baissais les yeux comme un gamin pris en faute.
« Oui Madame »
Elle quitta la cuisine, me laissant là, avec le gobelet vide dans la main et un goût d'urine dans la bouche.
Je me dirigeai vers le réfrigérateur pour prendre un verre d'eau et me rincer la bouche de cette saveur aigre...J'étais perturbé, j'avais bu son urine et j'avais un peu de mal à assumer un acte aussi avilissant, mais je ne pouvais nier que ça m'avait excité. Je me demandais ce qu'elle en avait pensé, si je ne l'avais pas dégoûtée en faisant cela. Avait-elle au moins compris que c'était un acte d'amour?
Et c'est la tête pleine d'idées confuses que je repris mon rangement.
La semaine suivante redémarra sur les chapeaux de roues. J'avais un examen à préparer et Hélène était très occupée de son côté pas le lancement d'un nouveau produit. Nous ne nous vîmes pas beaucoup et ce fut toujours entre deux portes. Seul le repas du soir nous permettait de nous détendre un peu et d'échanger les nouvelles de la journée.
Le lundi, elle rentra assez tard du travail. Nous mangeâmes comme d'habitude dans le salon-salle à manger. Il était maintenant passé dans les habitudes que sitôt rentré de l'école, je me déshabille entièrement et je passais toutes mes journées à la maison vêtue seulement de ma cage. j'étais donc nu, en train de dîner tranquillement en face d'une femme habillée en tailleur. Ce contraste me mettait mal à l'aise surtout pendant nos repas.
Ayant finis de manger, elle se leva de table et partit s'asseoir sur la banquette pour allumer la télé.
« Tu débarrasses quand tu as fini »
Je notai à nouveau qu'elle me donnait des ordres de manière de plus en plus sèche, sans s'encombrer d'un 's'il te plaît' comme elle l'aurait fait il y a quelque temps
Je revins dans le salon, après avoir débarrassé la table et chargé le lave-vaisselle et me dirigeai vers la banquette. Elle leva les yeux vers moi et tendit son doigt vers le sol devant elle.
« Allonge toi là »
Surpris par cet ordre inhabituel, je m'allongeai sur le sol, me rappelant la fois où elle m'avait fait jouir de cette façon.
« Enlève mes chaussures »
Sitôt que j'eus enlevé ses escarpins, elle posa ses pieds sur ma figure. Je fus à nouveau plongé dans cette odeur chaude et envoûtante qu'ils avaient après une journée passée enfermés dans les chaussures. Je sentis mon sexe s'écraser contre les barreaux de sa cage dans sa tentative d'érection.
Elle s'en aperçut aussi et y donna un petit coup de pied comme pour me le faire remarquer. Le temps s'écoula...elle regardait la télé, moi j'étais perdu dans mon monde de sensations, un pied sur la bouche et l'autre sur les yeux. Au bout d'un moment, n'y tenant plus, je tendis une langue hésitante. Le goût était léger, salé, un peu amer. M'enhardissant, je commençais à lécher carrément la plante de ce pied qui m'écrasait la bouche.
Elle se laissait faire sans rien dire. Après un instant, elle bougea son pied pour me présenter son talon que je léchais maintenant avec ferveur. Le goût salé et le nylon du bas qui absorbait ma salive commençait à me donner soif. Enfin, elle enfonça dans ma bouche ses orteils dont les ongles vernis m'écorchèrent le palais. Je perçu un goût plus marqué, plus aigre aussi tandis que j'essayai de passer ma langue entre ses doigts de pieds à travers le voile du bas.
Son émission terminée, Hélène se releva lentement et fixa avec un sourire la cage de laquelle mon membre gonflé cherchait à s'échapper par chaque interstice.
« Je vais me coucher...c'était bien ce que tu m'as fait...ça te fait mal »
« Euh...oui Madame »
« C'est juste de me lécher les pieds qui te met dans un état pareil »
« Oui »
« C'est ce qui s'appelle 'avoir un homme à ses pieds' »
Elle partit d'un rire gai.
Cette scène se reproduisit souvent dans les semaines qui suivirent. Parfois, Hélène retirait son bas pour me laisser sucer son pied nu. C'est avec délectation que je passais alors ma langue entre ses orteils, savourant le goût salé qui m'emplissait la bouche, suçant chacun comme je l'aurais fait d'une sucette, sentant le contact lisse de ses ongles contre ma langue.
C'est au cours de l'un de ces repas qu'Hélène m'annonça une nouvelle qui me glaça le s a n g
« Bertrand vient manger samedi »
Je reposai la fourchette que j'avais à la main. Je sentais mes pulsations cardiaques accélérer, de la sueur me montait au front.
« Euh...Hélène...je préférerais vous laisser seul. J'ai beaucoup de travail et je resterai dans ma chambre si ça ne vous dérange pas »
« Non, comme tu veux...Tu viendras quand même lui dire bonjour? »
« Oui, bien sur. »
Elle me fixa un instant, l'air songeur puis nous reprîmes notre conversation futile. J'avais au fond de moi une boule à l'estomac qui ne me quittait pas.
Le samedi,vers 19h, Bertrand sonna à la porte. Hélène partit lui ouvrir tandis que je restais tétanisé dans le salon. Ils mirent longtemps à revenir, Bertrand avait un gros bouquet de fleurs à la main.
« Bonjour Pascal, comment vas-tu? »
Je me levai et serrai la main qui m'était tendu
« Bonjour, ça va, j'ai pas mal de boulot en ce moment mais ça va »
« Oui, c'est ce que vient de me dire Hélène. Tu ne seras pas avec nous ce soir? »
Il avait toujours le même sourire amical mais je le sentais soulagé.
« Non, je vous fais faux bond, je vais travailler »
Il me fit un clin d'œil qui se voulait complice.
« Le travail, il n'y a que ça de vrai »
Dans d'autres circonstances, j'aurais sans doute pu apprécier Bertrand, mais à cet instant, il me parut odieux.
Je quittai le salon pour me réfugier dans ma chambre. Je les entendis monter vers 22h, puis je perçus les couinements rythmiques du sommier accompagné de quelques gémissements assourdis. L'idée qu'Hélène prenait du plaisir avec un autre homme était une véritable t o r t u r e et je finis par m'effondrer en larmes sur mon lit, la tête enfouie dans l'oreiller...
Je me réveillais le dimanche tout habillé, à plat ventre sur mon lit. Il était 9h30 et j'entendais vaguement des bruits dans la maison. Je descendis prendre mon petit-déjeuner, redoutant plus que tout de croiser Bertrand. À mon soulagement, Hélène était seule en robe de chambre dans la cuisine.
« Bonjour Madame »
« Bonjour, tu vas bien? »
« Oui, ça va...Bertrand est parti? »
« Oui, de bonne heure ce matin. »
Je me servis mon déjeuner, elle prit un bol de café et s'assit avec moi pour m'accompagner. En s'asseyant, sa robe de chambre s'entrouvrit légèrement, laissant apparaître la naissance d'une poitrine généreuse.
« Tu as pu travailler? »
« Oui...enfin pas comme je l'aurai voulu »
Elle gardait les yeux fixés sur son bol.
« Pourquoi...quelque chose t'a dérangé? »
Je posai ma main sur la sienne, elle leva les yeux vers moi.
« Madame, s'il vous plaît...Vous le savez bien, je vous aime...Je comprends parfaitement que vous ayez un amant...mais ne me demandez pas de ne pas en souffrir »
Elle me fixa avec une sorte de fièvre dans le regard.
« Je sais Pascal, je t'ai dit que j'aimais faire souffrir les gens qui m'aime...Je vais être franche avec toi...savoir que tu étais là, à côté...a participé à mon plaisir »
J'étais anéanti par ce qu'elle venait de dire.
« Vous l'aimez? »
« Qui? Bertrand? Non, bien sûr que non...et il ne m'aime pas non plus...nous passons de bons moments ensemble, c'est tout »
Et je lâchais enfin la question qui me brûlait les lèvres depuis des semaines.
« Et moi, vous m'aimez? »
Il y eut un silence interminable.
« Oui Pascal, je t'aime d'une certaine manière...disons que j'aime ton amour pour moi...et l'emprise que ça me donne sur toi...si je n'avais pas de sentiments pour toi, je n'éprouverais aucun plaisir à te faire souffrir comme je le fais. »
J'avais à nouveau des larmes dans les yeux.
Elle reprit un ton froid pour ajouter.
« Aujourd'hui, je vais te faire découvrir quelque chose...finis ton déjeuner et allons dans ma chambre. »
Je rentrai dans cette chambre qui m'était interdite depuis des
semaines. Le lit défait et les draps emmêlés me rappelaient cruellement ce qui s'était passé là la veille.
« Déshabille toi! »
Tandis que je retirais mes vêtements, elle quitta la pièce...elle revint un moment après avec une serviette de bain qu'elle étendit sur le lit.
« Allonge toi et tends tes bras »
Sitôt que j'eus obéis, je la sentis passer un bracelet d'acier à mes poignets. Elle me menotta ainsi aux montants métalliques, puis elle fit pareil avec mes chevilles. J'étais complètement immobilisé, en croix sur la serviette de bain. Elle quitta à nouveau la chambre et revint avec une bassine d'eau et une trousse de rasage. Elle ôtât précautionneusement ma cage et, après m'avoir badigeonné le pubis avec du savon, elle commença à me raser. Je ne dis rien. J'étais absorbé pas des sensations inconnues. Être ainsi attaché, à la merci de cette femme que j'aimais plus que tout, tandis qu'elle enlevait mes poils, symbole de ma virilité me faisait éprouver une délicieuse humiliation et mon sexe libre s'érigea devant ses yeux.
« Tu bandes...ça te plaît d'être en mon pouvoir? »
« Oui Madame »
« C'est bien, parce que si tu veux savoir, moi, ça me fait mouiller...nous étions fait pour nous entendre »
C'était la première fois qu'elle évoquait aussi crûment son excitation devant moi, moi qui ne pouvais bien évidemment pas cacher la mienne.
Son rasage terminé, elle ramena son attirail dans la salle de bain. J'essayais de voir à quoi ressemblait mon sexe glabre mais les liens m'interdisaient de me pencher suffisamment.
« Tu bandes toujours...c'est embêtant...ça fait combien de temps que tu n'as pas jouis? »
« Quinze jours Madame »
« Ça te manque? »
Ma réponse fut un cri du cœur, dans l'espoir qu'elle allait enfin me donner du plaisir.
« Oh oui Madame
« C'est bien, j'aime te savoir frustré, en attente de mes caprices »
Elle me détacha de mes liens. En se penchant sur moi pour enlever les menottes de mes poignets, je me retrouvais la tête enfouis contre ses seins dont je devinais la souplesse à travers le satin de sa robe de chambre.
« Viens dans la douche »
Je la suivis en silence, observant mon ventre lisse dont émergeais mon membre en érection.
« Rentre »
Elle ouvrit le robinet d'eau froide dirigea le jet contre mon sexe. Le contact fut très désagréable mais rapidement, je perdis ma bandaison et je me retrouvais grelottant avec le sexe mou. Elle en profita pour me remettre ma cage de chasteté.
Le reste de la journée se passa calmement. J'étais encore sous le choc des sensations que j'avais éprouvé à me sentir attaché, à la totale merci d'Hélène. Et je me remémorais le contact doux de sa poitrine contre mes joues. Cela faisait trois mois que je vivais chez elle et je n'avais encore jamais vu la moindre partie de son corps qui me faisait pourtant fantasmer toutes les nuits.
Vers 18H, j'étais dans ma chambre, nu comme elle me l'avait demandé encore une fois, à revoir mes cours. La porte était ouverte et Hélène entra sans frapper. Elle posa sur mon bureau un grand verre, emplit au trois quarts d'un liquide jaune un peu trouble. La buée sur le haut du verre montrait clairement que le liquide était chaud et je compris tout de suite de quoi il s'agissait. Je ressentis un frisson dans le dos à l'idée de ce que j'allais devoir faire.
« Tiens, directement du producteur au consommateur..écarte toi du bureau que je puisse voir si ça te fait toujours autant d'effet »
Je repoussais mon siège pour exhiber mon sexe encagé. J'appréhendais ce qui allait se passer, la dernière fois, il s'agissait d'un petit gobelet à moitié plein. Ce que j'avais devant moi maintenant était un verre entier d'urine chaude. Je ne savais pas si je pourrais le tolérer.
Je pris le verre à la main et ressentis la tiédeur de son contenu. Je l'approchais de mes lèvres. L'odeur me donna un haut le cœur. Je fermais les yeux et commençai à verser le contenu du verre dans ma bouche. Le goût me parut différent de la dernière fois, plus acre, plus amer. J'avalais une première gorgée de ce liquide chaud...puis une autre...l'odeur de l'urine m'imprégnait. Je réprimais un nouveau haut le cœur et continuait mon ingestion silencieuse. Je bus, encore et encore... cela semblait ne jamais devoir s'arrêter Je m'habituais peu à peu aux goûts et aux odeurs acides. Enfin, le verre fut vide et je le reposais sur le bureau. J'ouvris les yeux. Hélène avait le regard fixé sur mon sexe. Je regardais ma verge, en pleine érection dans l'espace étroit de la cage.
« C'est incroyable...tu aimes boire ma pisse? »
Je reprenais doucement mes esprits, la bouche emplie du goût acre de son urine, la gorge vaguement irritée.
« C'est parce que ça viens de vous »
« Tu ne peux pas savoir comme ça m'excite...un mec suffisamment amoureux pour boire ma pisse et en éprouver du plaisir »
Se levant lentement, elle se dirigea vers sa chambre et en ferma la porte. J'avais toujours ce goût acide/amer dans la bouche quand je cru entendre ses gémissements. J'avais eu du mal, j'avais cru vomir plusieurs fois, mais j'avais bu son urine jusqu'au bout et curieusement, j'éprouvais une forme de fierté à avoir accompli cette tâche dégradante.
Les choses accélérèrent la semaine suivante :
Le mardi, elle rentra tard. Elle m'avait prévenu et j'avais mangé sans l'attendre.
Quand elle rentra vers 22H, elle s'assit dans le banquette, me lança abruptement :
« Pascal, viens me masser les pieds »
Perturbé par cet ordre direct. Je m'asseyais et commençais à masser ses pieds au travers de ses bas, du mieux que je pouvais. Elle avait fermé les yeux et se laissait faire.
« Je voudrais te demander quelque chose Pascal...tu as envie de moi? »
Surpris par la question, je répondis immédiatement.
« Oui Madame...j'ai envie de vous »
« Tu as déjà vu jouir une femme? »
« Non jamais »
« Quand tu fantasmes, tu penses à quoi? »
« À vous Madame »
« Ah oui, et tu me fais quoi? »
« Je vous fais l'amour »
« C'est de ça que tu rêves? »
« Oui Madame »
« Tu te rends compte que ça n'arrivera jamais? »
« Euh...oui Madame »
Elle avait commencé à se caresser fébrilement, une main sous sa jupe.
« Tu sais que jamais tu ne profiteras de moi... alors que d'autres en profiteront »
Je commençais à pâlir devant ses remarques acerbes, et je compris qu'en fait, c'était pour s'exciter qu'elle me disait ça. Je décidais de jouer le jeu.
« Oui Madame, je sais que je ne vous toucherai jamais., même si je rêve de votre corps »
Son souffle se fit plus rapide. Elle murmura d'une voix rauque.
« Tu l'aimes mon corps »
« Oh oui, j'en rêve toutes les nuits »
« Tu es conscient que jamais tu ne me prendras? »
J'étais au moins aussi excité qu'elle. La différence, c'est que pour moi, cette excitation était synonyme de douleur, alors qu'elle se masturbait frénétiquement sous mes yeux.
« Oui Madame »
Elle se raidit brutalement contre le dossier de la banquette...en laissant échapper une plainte sourde.
Au bout d'un moment, elle rouvrit les yeux et me fixa avec un regard brillant.
« Ben voilà, aujourd'hui, tu as vu jouir une femme. »
Elle baissa les yeux pour observer le mince filet transparent qui pendait de ma cage. Comme à son habitude, elle se pencha pour le retirer d'un doigt et l'enfoncer dans ma bouche. Je suçais sans rechigner ce doigt gluant de ma propre sève. Puis elle passa sous mon nez le doigt avec lequel elle venait de se caresser dont je respirais le parfum musqué.
Les jours suivants de la semaine furent sans événements majeurs. Cela faisait bientôt trois semaines que je ne m'étais pas 'vidé', comme Hélène le disait avec un ton volontairement méprisant qui ravivait mes fantasmes masochistes.
Le jeudi, elle rentra tard, mangea sans dire un mot, et s'enferma dans sa chambre J'étais surpris et chagriné par ce comportement inhabituel. En passant devant sa chambre pour aller me coucher, j'entendis des halètements et des plaintes étouffés.
Le samedi matin, après avoir pris son déjeuner en robe de chambre, elle me demanda d'aller lui faire couler un bain. C'était la première fois qu'elle me demandait cela et j'étais un peu embarrassé, ne sachant pas très bien comment m'y prendre Je montais dans la salle de bain attenante à sa chambre et ouvrais les robinets, mettant ma main dans l'eau pour en tester la température, Elle me rejoignit quand la baignoire était à moitié pleine et sans dire un mot fit tomber sa robe de chambre.
Je restais subjugué par la vision de son corps nu. Ses seins lourds mais fermes aux aréoles brunes, son ventre rebondit, son sexe enfoui dans un buisson noir qui en cachait mal les lèvres purpurines. Je restais interdit devant ce spectacle inattendu avant de m'apercevoir du sourire amusé qu'elle me lançait :
« Je te plais? »
Je ne sus pas quoi lui répondre qui exprime ce que je ressentais et ma seule idée fut de m'agenouiller pour lui embrasser les pieds.
Elle éclata d'un rire gai.
« Bon, aller, arrête le...il est plein »
Revenant sur terre, je me redressai pour éteindre les robinets. Hélène entra alors dans la baignoire avec une grâce et une majesté qui m'émut.
« Ça va comme ça, merci »
Je quittais la salle de bain transfiguré par ce que je venais de voir.
Elle redescendit une heure plus tard, préparée comme pour sortir, avec un léger maquillage, vêtue d'une robe gris perle, de bas chair et d'escarpins.
Je me trouvais encore plus ridicule d'être là, nu et encagé en train de passer l'aspirateur devant cette femme élégante.
« Pascal, je sors....Je risque de rentrer un peu tard »
Elle pris son sac à main et claqua la porte derrière elle.
Je restais un moment bouleversé par une multitude de sentiments contradictoires.
Après avoir fini le ménage, Je passais ma journée à faire des exercices de physique. J'avais
beaucoup de mal avec la relativité générale pour laquelle mes connaissances mathématiques se révélaient très insuffisantes. Au début, cela m'avait paru étrange de travailler nu devant mon bureau, mais assez rapidement, j'oubliais ce détail.
Vers 19h, j'entendis la porte d'entrée. Absorbé par un calcul tensoriel compliqué, je ne réagis pas tout de suite. Hélène m'interpella depuis le salon :
« Pascal, je suis rentrée... Où es tu? »
Sortant brutalement de mon travail, je descendis quatre à quatre les escaliers pour la rejoindre au salon
Elle paraissait fatiguée par sa journée
« Bonjour Madame, j'étais en train de travailler »
Elle s'affalât dans la banquette.
« Va me chercher quelque chose à boire, un Martini-Gin »
Je me précipitai vers le bar pour lui apporter son apéritif.
« Mets toi à genoux »
Sitôt que je me fus agenouillé, elle me passa distraitement une main dans les cheveux, tout en sirotant son verre.
« Qu'est ce que tu as fait aujourd'hui? »
« J'ai travaillé, mon examen est la semaine prochaine »
« Ah, et tu es prêt? »
« Ben, pas vraiment, j'ai pris du retard dans mes révisions »
Elle fermait les yeux et je compris qu'elle n'avait pour le moment rien à faire de mes révisions et de mes études.
« Masse moi les pieds »
Elle avait dit ça comme si c'était la chose la plus naturelle du monde et pour moi, ça l'était. Je retirais délicatement ses escarpins et commençais à prendre dans mes mains ses pieds humides.
Elle ouvrit les yeux et me fixa un moment en silence avec un regard étrange. Puis elle se releva de la banquette, fit coulisser sa culotte noire sur ses cuisses et après s'en être débarrassée, se rassit en écartant les jambes. Je voyais le liseré en dentelle de ses bas, surmonté par ses larges cuisses blanches et, tout en haut la touffe noire d'où dépassaient les lèvres gonflées de son sexe. Elle me dit d'une voie rauque
« Suce moi »
Je m'approchais de sa chatte. J'observai un instant ce sexe de femme que je voyais de près pour la première fois. Un filet laiteux suintaient déjà entre ses lèvres et je m'immergeais dans son odeur fauve. Je passais délicatement la langue sur cette chatte offerte, récoltant cette sécrétion épaisse dont la saveur tiède me transporta. J'avais l'impression de devenir brusquement un homme en m'absorbant dans cette besogne envoûtante.
Mes maigres tentatives hallucinées de lui convinrent pas. Elle me prit par les oreilles pour m'indiquer fermement là ou je devais insister. Assez vite, elle me dirigea vers son clitoris. Elle tressaillit au contact de ma langue tandis que je m'appliquais à caresser cette excroissance rigide
« Oui...c'est bien...là...plus fort...plus vite... »
Je sentais sa respiration se faire plus rapide, j'étais complètement
absorbé par la seule tâche qui donnait à cet instant un sens à ma vie : la faire jouir
« Oh...oui...c'est bon...surtout ne t'arrête pas »
Je commençais à ressentir une certaine difficulté à appuyer ma langue le plus fort possible sur son organe turgescent...mais je n'en avais que faire.
Soudain elle poussa un feulement grave, serrant ses cuisses de toutes ses f o r c e s autour de ma tête. Ne pouvant plus bouger, je me contentais de continuer à appuyer ma langue contre sa chair onctueuse.
« Oooooh oui....je jouiiiiis »
Cela dura un instant. Elle avait saisit mes cheveux à pleines mains et s'arc-boutait sur la banquette, puis elle se détendit en laissant échapper un profond soupir. Je me sentais immensément fier de lui avoir procuré du plaisir. Le goût suave de sa mouille dans ma bouche, le parfum puissant de son sexe, tout cela me transportait. Je sentais une douleur vive dans mon membre je baissais la tête pour voir ma verge gonflée et v i o l acée comprimée dans sa prison d'acier. Hélène avait les yeux fermés et tentait de reprendre son souffle.
Elle ouvrit enfin les yeux et posa sur moi un regard brillant
« Oaouh...c'était pas mal du tout pour une première fois ...je crois que je vais y prendre goût...Et toi, tu as aimé? »
« Oh oui Madame, j'ai adoré »
« Bon allez, va nous préparer à manger »
Je me dirigeai vers la cuisine sans discuter en sentant sécher sur mes joues la cyprine qu'elle y avait déposé. J'avais la tête qui tournait et j'étais encore imprégné de ses goûts et de ses odeurs intimes
Ce samedi soir et le dimanche matin, Hélène paru très gaie, riant de tout avec un rire cristallin de petite fille. En début d'après midi, elle décida qu'il était temps que je repasse au rasage.
« Cette fois, comme tu as moins de poils, on va t'épiler....ça sera plus pratique »
Comme la première fois, elle me fit allonger sur une serviette de bain qu'elle avait étendu sur son lit et me lia bras et jambe aux montants avec des menottes.
Après avoir ôté ma cage, elle me badigeonna le pubis de crème dépilatoire. Elle pris même le soin d'en passer dans ma raie de fesse, ce qui me gêna un peu, car c'était la première fois qu'elle me touchait de manière aussi intime.
« Bon allez, je reviens dans vingt minutes...ne te sauve pas »
Le temps me parut long, immobilisé comme je l'étais. Enfin elle revint, me détacha et me conduisit à la douche. Le jet fit partir l'épaisse couche de crème blanche, et mes poils avec et je me retrouvais absolument lisse. Comme chaque fois que j'étais hors de la cage, mon sexe était gonflé et, sans être vraiment en érection, il paraissait obscène sur ce ventre de petit-garçon.
Hélène était habillée comme à son habitude et elle m'avait laissé faire dans la douche, adossée à la porte de la salle de bains, semblant perdue dans ses pensées.
Quand je me fus essuyé, elle m'ordonna d'aller me rallonger sur le lit et me menotta à nouveau. Puis elle saisit mon membre et se mit à me masturber lentement. Très vite, je fus en complète érection et je commençai à sentir les prémices d'un plaisir qui, je le savais, allait être explosif.
Au moment précis où j'allais jouir, elle retira sa main en riant comme un gamine devant mon sexe qui oscillait dans l'air, comme pris d'une vie propre dans la recherche désespérée de la stimulation qui déclencherait l'orgasme tant attendu. Puis le plaisir reflua et je me retrouvais le cœur battant, terriblement frustré de ce plaisir entrevu.
Elle attendit un instant puis elle recommença son lent va-et-vient. À nouveau, le plaisir monta, à nouveau, elle retira sa main au moment ultime me laissant pantelant dans mes liens. Puis elle recommença, et encore, et encore Elle se servait du liquide clair qui s'échappait de mon sexe comme lubrifiant pour ses caresses et à chaque fois, elle s'interrompait juste au dernier moment en éclatant d'un rire gai. Je devenais hystérique, j'étais couvert de sueur, mon cœur battait dans ma poitrine comme après une course. Je finis par craquer et par la supplier.
Je me réveillai tôt le matin comme d'habitude, tourmenté par la douleur lancinante dans mon bas ventre. Je me levai en silence. Hélène était couchée en chien de fusil sur sa couette, me révélant ainsi l'intégralité de son corps voluptueux. Je n'avais qu'une envie, c'était de m'allonger contre elle et de la serrer dans mes bras, de sentir la chaleur de sa chair, de m'imprégner de l'odeur de sa peau.
Je descendis sans bruit dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Elle descendit peu de temps après, revêtue de son habituelle robe de chambre. Nous déjeunâmes en silence, non pas que cela révèle une quelconque gène, mais c'était au contraire le signe d'une nouvelle complicité.
« Va me faire couler mon bain »
Je me précipitais dans la salle de bain et ouvrit les robinets et tâtant la température de l'eau.
Elle arriva au bout d'un instant et laissa tomber sa robe de chambre, me dévoilant à nouveau sa nudité. Je l'avais vu plusieurs fois nue depuis la dernière fois et je ne ressentis pas le même choc, mais j'étais toujours émerveillé par ses formes pleines.
« Ben alors, tu oublie tous tes devoirs? »
Comprenant ce qu'elle voulait dire, je me penchais pour lui embrasser les pieds.
Levant une main, telle une reine qui attend un baise-main, elle entra dans la baignoire.
« C'est bien Esclave, tu peux disposer »
C'était la première fois qu'elle m'appelait ainsi et j'en ressenti comme un frisson et sortant de la salle de bains.
Une demi-heure après, elle m'appela depuis sa chambre. Elle était assise sur son lit, en sortie de bain, une serviette enroulée autour de ses cheveux.
« Il faut refaire le vernis de mes pieds. Je vais t'apprendre... »
Je passais la demi-heure suivante à enlever le vernis écaillé, passer une, puis deux couches d'un vernis vermillon sur ses ongles, suivant le mieux possible les instructions qu'elle me donnait.
« Bon..c'est pas trop mal...tu vas t'améliorer avec le temps »
Je frémis intérieurement en comprenant que je serai désormais son valet de pied.
« Tu peux aller continuer ce que tu faisais »
Je quittai sa chambre pour retourner à mon ménage.
J'étais en train d'épousseter les étagères du salon quand elle descendit. Je restais un instant subjugué par sa tenue. Je ne l'avais jamais vu habillée comme cela. Elle avait enfilé une robe brodée en satin noir, arrivant aux genoux, et mettant en valeur ses formes épanouies. Elle était simplement sublime.
En me fixant dans les yeux, elle tira de son corsage une chaîne en or, sur laquelle était accrochée la clé dorée qui ouvrait ma cage.
« Tu vois, maintenant, je la porte toujours sur moi...si quelqu'un me demande ce que c'est, il faudra bien que je le lui dise »
Je pâlis devant l'éventualité qu'elle expose à tous mon humiliant secret. Remettant sa chaîne dans sa robe, elle ajouta :
« Bon, je sors...ne m'attends pas ce soir...si tu veux, tu peux dormir dans ma chambre...c'est toi qui choisis »
Je passais une journée étrange. J'étais sûr qu'elle allait rejoindre Bertrand et qu'ils allaient faire l'amour. Je me demandais ce qu'elle avait voulu dire en me laissant le choix de mon couchage. Était-ce un piège, qu'attendait-elle de moi?
Le soir venant, je me résolus à me coucher dans sa chambre, sur le tapis. C'était certes moins confortable que mon lit mais je me sentais plus proche d'elle et ce soir là, c'était important.
Je dormis très mal cette nuit là. Le jour était levé depuis longtemps quand je me décidais à me lever. Je venais de commencer à préparer le café quand j'entendis la clé dans la porte d'entrée. Elle entra dans la cuisine, aussi désirable que je l'avais vue la veille.
« Bonjour...tu as bien dormi? »
« Euh...non...je n'ai pas dormi. »
« Tu n'as pas déjeuner? »
« Non, en fait, je viens de me lever »
« Bon, excuse moi mais il faut que j'aille aux toilettes »
Je ressentais un profond sentiment de tristesse...presque de désespoir. Elle revint quelques instants plus tard.
« Tu me fais un café »
« Oui...j'avais prévu que vous en voudriez un »
Nous nous assîmes à la table de cuisine, chacun avec notre bol.
« Tu me fais la tête? »
« Euh...non, pourquoi vous dites ça? »
« Je ne sais pas, tu ne m'as pas adressé la parole depuis que je suis rentrée »
« Non...c'est pas ça...je n'ai pas dormi et je suis un peu dans les vaps »
« Pourquoi tu n'as pas dormi? »
Je la fixai, stupéfait qu'elle me pose cette question.
« Parce que vous n'étiez pas là...et parce que je me doutais de ce que vous faisiez »
« Tu es jaloux? »
Je sentis une sorte de colère monter en moi
« Oui Madame, je vous aime et je suis jaloux »
Elle eut un sourire espiègle
« Ça te rend jaloux de savoir que j'ai baisé toute la nuit? »
La crudité de sa sortie renf o r ç a ma colère.
« Vous m'empêchez de faire l'amour, vous m'empêchez de jouir, vous m'empêchez même de bander. Et vous, vous me dîtes que vous avez baisé toute la nuit? »
« Oui, j'ai baisé toute la nuit...et j'ai joui comme une folle. Je n'ai jamais eu autant de plaisir avec Bertrand que depuis que je sais qu'il y a un puceau amoureux de moi qui m'attend à la maison. »
Nous nous toisâmes un instant, moi tout à ma colère, elle tout à son défi...puis ses mots commencèrent à parvenir à ma conscience... elle éprouvait du plaisir grâce à moi, grâce à ma détresse. Cette pensée sublimait toute la rancœur que je ressentais. Je baissais les yeux.
« Excusez moi...j'ai du mal à supporter ça »
Sa voix se fit plus calme.
« Je sais Pascal...mais je t'ai prévenu plusieurs fois...chaque fois tu m'as dit que tu voulais rester »
« Oui Madame, je veux rester auprès de vous...mais ça me fait du mal de penser...enfin, vous avec un autre homme.. »
« J'aime baiser Pascal »
« Mais alors, pourquoi pas avec moi? »
« Parce que toi, tu es mon puceau esclave...chacun son rôle...Bertrand me baise et toi tu ne baises pas...Pascal, nous avons entre nous des relations beaucoup plus intimes que celles que je n'aurai jamais avec Bertrand. Tu connais des choses de moi qu'il ne devine même pas et dont il se fout éperdument. Pour lui, je suis un bon coup...bien meilleur depuis quelques semaines sans qu'il cherche à savoir pourquoi...pour toi, je suis bien autre chose non? »
Je relevais les yeux vers elle.
« Madame, comment vous dire...vous êtes la Maîtresse à qui je me donne corps et âme...vous êtes en quelque sorte ma Déesse. »
Elle eut un sourire triste.
« Alors accepte que je prenne du plaisir en dehors de toi...mais rassure toi, tu ne quittes jamais complètement mes pensées »
Des larmes me montaient aux yeux. Je pris sa main et y posait des baisers. Elle me laissait faire sans rien dire en me caressant la tête.
La journée fut un peu triste. Je me sentais dans un état bizarre après ma nuit blanche. Hélène semblait, elle-même fatiguée. Nous fîmes une sieste l'un et l'autre pour essayer de récupérer.
Le soir se passa de manière plus décontractée. Elle me fit à nouveau passer la soirée sous ses pieds que je léchais à n'en plus pouvoir.
Puis nous partîmes nous coucher, moi sur le tapis de sa chambre, elle dans son lit. Elle me réveilla encore une fois par un aller-retour aux toilettes, allant jusqu'à me marcher dessus dans son demi sommeil.
Le début de la semaine suivante se passa sans incident. J'étais assez pris par mes études et Hélène rentrait tard du boulot, semblant un peu préoccupée.
Le jeudi, je rentrais tôt de l'école et, comme c'était maintenant mon habitude, je me déshabillais entièrement pour commencer mon travail. J'avais du mal à me concentrer et je réfléchissais à tout ce qui m'arrivait. J'étais tombé follement amoureux d'une femme un peu sadique...cela faisait quinze jours que je ne m'étais pas 'vidé' comme elle disait, et au moins six semaines depuis que je n'avais pas éprouvé un véritable orgasme.
Je finissais par m'habituer à ce manque de plaisir, à éprouver même une étrange délectation à ce désir continuel qui me brûlait, à la douleur parfois très vive que ma cage m'infligeait. Je donnais ma jouissance à Hélène et cette pensée m'enthousiasmait. Je savais qu'elle éprouvait un plaisir pervers à voir mes grimaces quand les barreaux d'acier mordait les chairs tendre de mon gland à cause de mon désir pour elle. Alors que j'étais perdu dans mes pensées, Hélène rentra. Il était 17h15 inhabituellement tôt pour elle.
« Pascal, où es tu...je suis rentrée »
Je descendis l'escalier pour venir lui dire bonjour. Nous nous fîmes la bise comme deux camarades. Elle semblait énervée.
« Madame, ça va? »
« Oui, oui, ça va »
Je remontais dans ma chambre pour reprendre mon travail. Je l'entendis monter dans sa chambre, et fermer la porte. Un quart d'heure plus tard, elle m'appela à travers la porte.
« Pascal, viens là »
Je m'approchais et frappais à la porte.
« Entre »
Je rentrais pour découvrir un spectacle incroyable. Elle était allongée sur son lit, genoux relevés, jambes écartées, nue jusqu'à la taille en dehors des bas qu'elle avait conservé. Elle se caressait le clitoris de manière effréné d'une main, tandis qu'elle faisait aller-et-venir dans son vagin un godemiché noir de l'autre, l'odeur diffuse de son sexe avait envahie la chambre. Je ressentis immédiatement une douleur familière dans mon membre.
Elle me dit d'une voix pressante.
« Viens m'aider...prends le gode »
Me mettant à genoux entre ses jambes, je pris le phallus noir de ses mains pour continuer ses va-et-vient. Elle profita de sa main libre pour sortir ses seins de son corsage et en titiller les mamelons. je compris à sa respiration haletante qu'elle n'était pas loin de l'orgasme. Je me concentrais davantage sur le membre factice que j'avais dans la main. Elle cria d'une voix pressante
« Plus vite...va plus vite »
J'accélérais la pénétration du membre dans son corps. Je n'avais jamais vu une femme être pénétrée et la première fois, ce serait avec un jouet en silicone.
« Oooh...ouiiiiis »
Elle se cambra, écrasant entre ses doigts son téton érigé, appuyant fermement sa main contre sa chatte. Ne sachant trop quoi faire, j'arrêtais mes mouvements. lorsqu'enfin elle se détendit pour retomber alanguie sur le lit. Je restais là, le godemiché profondément fiché en elle.
Elle avait fermé les yeux cherchant à reprendre sa respiration..au bout d'un moment, elle rouvrit des yeux embrumés.
« Retire le doucement »
Je retirais le plus doucement possible le phallus noir. Des dépôts épais d'une mouille laiteuse en maculait la surface.
« Suce le »
Je portais le jouet à ma bouche. L'odeur forte de son sexe m'inonda, je léchais les traces crémeuses de son plaisir, gouttant avec délice leur saveur salée un peu métallique. Je suçais ce membre factice jusqu'à ce que ma salive ait remplacé ses sécrétions vaginales.
« Bon..merci...tu peux me laisser maintenant...je vais me reposer un peu »
Je quittais la chambre en refermant la porte derrière moi, encore imprégné de son odeur et de son goût. Je comprenais que je n'avais été qu'un jouet dans le plaisir qu'elle se donnait, comme le gode que j'avais manipulé.
Elle redescendit trois quarts d'heure après. Elle avait passée une robe de chambre et chaussée des mules qui avaient dû connaître de meilleurs jours. Pendant notre repas, je me décidais à poser une question qui me tourmentait depuis longtemps.
« Madame...je peux vous poser une question? »
« Oui, vas-y »
« Ma cage...vous m'avez dit que c'était celle de votre mari...quelles étaient vos relations avec lui »
Elle me regarda fixement un moment, comme perdue dans ses pensées
« C'est assez dur à expliquer mais toi, tu es sans doute le seul à pouvoir comprendre. Robert, mon mari, et moi avons été marié 22 ans. Et, disons qu'au fil du temps, ma libido était un peu tombée en berne. Un jour, il me fit lire un article d'une sexothér a p e ute américaine qui prétendait que, pour développer la libido d'une femme, rien ne valait le fait de lui donner un contrôle complet sur la sexualité du couple, et qui parlait des ceintures ou des cages de chasteté.
Je n'étais pas très chaude pour essayer, cela ne me paraissait pas naturel, pervers. Mais quand mon mari avait une idée derrière la tête, il était têtu. Il arriva un beau jour avec cette cage qu'il s'était faite faire sur mesure et me demanda de la lui mettre. Je dois avouer que cela m'amusa d'encager ainsi le pénis de mon époux.
Au début, c'était juste un jeu érotique. Je lui mettais la cage pendant un jour ou deux, m'amusant à l'exciter et à le voir essayer de bander dans sa prison. Et puis les choses changèrent. je le maintenais chaste de plus en plus longtemps. Les premiers temps, c'était avec sa bénédiction mais quand la période de chasteté commençait à dépasser une semaine, il me demandait de le libérer...c'est alors que je commençais à prendre véritablement du plaisir à cette situation et je refusais obstinément...il finit par me supplier, comme tu l'as fait...et là, j'ai découvert ma vraie nature et le plaisir que je prenais à le faire souffrir...voilà...tu sais tout »
« Mais...vous m'avez dit l'autre jour que vous aimiez faire l'amour...ça ne vous manquait pas? »
« Si, ça me manquait un peu...mais le jeu en valait la chandelle...et puis, quand je le libérais...nous faisions l'amour comme des fous...et nous avons acheté des jouets... »
« Des jouets? »
« Oui... tu viens d'en voir un...je te montrerai peut-être les autres...si tu es sage »
Elle se tut un instant et reprit.
« Aujourd'hui, j'ai la meilleure position, toi pour satisfaire mes penchants sadiques, et Bertrand pour me baiser quand j'en ai envie »
Elle demeurait pensive
« Je dois tout à Robert, il m'a fais me découvrir...il m'a enlevé toutes mes pudeurs...il m'a fais découvrir des tas de moyens d'exciter un homme que je n'aurais jamais deviné... que j'aurais trouvé dégradantes...sales... »
Puis elle revint au présent.
« Enfin, toi, tu m'en a fait découvrir d'autres... » « Vous..vous avez eu d'autres...euh...enfin...je veux dire d'autres soumis... »
« Non...j'avais complètement oublié tout ça...jusqu'à ce que je te prenne à renifler mes culottes... »
Je baissais les yeux en me rappelant la honte que j'avais éprouvé ce jour là.
Nous avions fini notre repas et je débarrassais la table pendant qu'Hélène s'installait calmement devant la télé.
Le lendemain, Hélène devait se rendre à un salon et se leva tôt. Malgré le soin qu'elle pris à essayer de ne pas me réveiller, j'ouvris les yeux en entendant la douche couler. Ayant encore un peu de temps avant de me lever, je restais allongé sur le tapis, remontant ma couverture sous mon menton. Elle sortie de la douche entièrement nue, en frottant ses cheveux avec une serviette.
« Je t'ai réveillé? »
« Non, je me suis réveillé tout seul... »
De mon poste d'observation privilégié, je la vis s'habiller de pied en cap. Je fus surpris de la voir mettre un porte-jarretelles, à ma connaissance, c'était la première fois qu'elle en portait depuis que j'étais là. Une fois vêtue, très élégante, comme à son habitude, elle se mit à genoux à côté de moi et me déposa un baiser sur les lèvres.
« Je risque de rentrer tard...je t'appelle »
Je l'entendis partir...j'étais trop énervé pour me rendormir et je me levai une bonne heure avant mon réveil.
La journée me paru formidable. J'étais euphorique et prenais du plaisir à tout. Même les cours de chimie que je détestais trouvèrent grâce à mes yeux.
Je rentrais vers 17h et, après m'être déshabillé, me mis à mes études. Vers 18h, Hélène m'appela
« Allô, Pascal »
« Oui, bonsoir Hélène, comment allez vous? »
« Ça va à part qu'il fait une chaleur à crever...je vais rentrer vers 21h »
« D'accord »
« Ne m'attends pas, j'aurais mangé un bout ici »
« Bien alors à tout à l'heure »
Elle arriva à 21h15, sa veste sous le bras, les cheveux collés pas la sueur. Elle semblait dans un état pitoyable.
« Ouf...je crois que je n'ai jamais eu aussi chaud de ma vie...sert moi à boire »
Je revins avec un grand verre d'eau tandis qu'elle se mettait à l'aise. Une large auréole de sueur rendait transparent son chemisier sous les bras et on distinguait la tâche noire de ses poils.
Elle but le verre d'un trait... puis se leva.
« Bon, je vais me doucher! »
Je l'entendis monter lentement l'escalier. Quelques minutes plus tard, elle m'appela dans sa chambre. Quand j'arrivai, elle était étendue sur son lit, elle avait enlevé son chemisier et son soutien-gorge et avait les bras levés au-dessus de sa tête Je restais en arrêt devant la vision de ses seins lourds et de la touffe de poils drue sous ses bras quelle exposait ostensiblement.
« Viens me rafraîchir...viens souffler... »
Je me mis à genoux sur le lit à côté d'elle et me penchait vers ses aisselles, en respirant l'odeur aigre, je commençais à souffler doucement. Elle me regardait faire par-dessus son épaule.
« C'est bon...continue »
Je continuais ma tâche, enivré par l'odeur chaude de sa peau.
« Lèche »
Obéissant, je m'approchai et passai la langue sur ses poils collés pas la transpiration. L'odeur forte et la saveur salée m'envahirent. Je les pris dans ma bouche en aspirant la sueur qu'ils contenaient comme un nectar. Je me noyais dans ce monde olfactif, m'imprégnant des senteurs de ma Déesse.
Au bout d'un moment, elle me fit faire pareil avec son autre bras.
« J'ai une idée...tu vas faire ma toilette avant ma douche. »
Elle se leva et finit de se déshabiller, puis elle se rallongea sur le dos. Obéissant à ces ordres, je dû lécher ses seins dont les mamelons durcirent sous ma langue, insister sur le dessous de sa poitrine ou la sueur s'était accumulée, puis son ventre, ensuite je suçai longuement ces pieds, prenant chacun de ses orteils dans ma bouche, ses jambes jusqu'aux cuisses. Partout, la même saveur salée et acidulée m'accueillit, plus ou moins intense selon les endroits, mais les parfums et de sa peau était tous différents. Enfin, elle m'ordonna de lécher son sexe. Et je me noyais à nouveau dans son odeur fauve qui rendis plus aiguë la douleur lancinante de mon pénis.
Elle se retourna, s'allongeant sur le ventre et je recommençais mon léchage. Ma langue devenait sèche et j'avais du mal à humecter sa peau pour la nettoyer des séquelles de la journée. je léchais d'abord son dos, puis je recommençai aux talons pour remonter lentement vers ses fesses dont je léchais consciencieusement la surface.
Enfin, elle écarta ses fesses à deux mains, me montrant pour la première fois l'anneau brun de son anus, entouré d'un fin duvet. J'hésitais un moment à m'approcher, ressentant une sorte de délectation à l'acte avilissant que j'allais accomplir.
Je me penchai...l'odeur était lourde, pas vraiment désagréable...comme une odeur de terre chaude. Je fermais les yeux, pris ses fesses pour mieux les écarter, et passait ma langue sur la chair plissée. La saveur aigre et amère me transporta.
Je léchais longuement, immergé dans ce monde d'odeurs et de goût. Je sentais aux frémissements du corps d'Hélène qu'elle se caressait pendant mon hommage. Par moment, je tentais de pointer ma langue sur le sphincter, sans réussir à le f o r c e r. Et puis, tout à coup, il s'ouvrit comme une fleur et ma langue pénétra un peu dans ce temple secret. j'insistais alors et parvins à la rentrer presque entièrement, L'amertume était plus forte dans cette chair onctueuse qui m'enserrait.
Et brusquement, elle se raidit de tous son corps, contractant son sphincter et me chassant v i o l emment de cet écrin soyeux. Son corps était agité de soubresauts et elle poussait un grand cri rauque tandis que l'orgasme l'emportait...cela dura un long moment, je crû l'entendre éclater en s a n g lots, alors qu'elle ne cessait de s'agiter en tout sens.
J'avais relevé la tête et contemplais sans comprendre son corps qui se contorsionnait sur le lit. Enfin, elle s'immobilisa, retombant lascivement sur la couche, la tête sur un bras. Sa respiration si rapide que je cru un instant qu'elle avait eu un malaise. Longtemps, nous restâmes ainsi, moi à genoux entre ses jambes, elle étendue de tout son long. Cette fois, je perçus plus distinctement ses pleurs contenus. Au bout d'un moment et sans changer de position, elle dit d'une voix cassée : « Je n'ai jamais jouis comme ça..., je ne savais même pas que cela pouvait exister...tu as failli me faire mourir »
Au bout d'un long moment, elle se retourna et me fixa les yeux embués de larme.
« Personne ne m'avait jamais fais ça...et toi, comment tu vas? »
Je la regardais, ne pouvant me détourner de son regard brillant
« Ça va très bien »
« Ça ne t'as pas dégoutté de faire ça? »
« Non Madame, pas une seule seconde... »
« Mais enfin...je veux dire, je n'étais pas propre. »
« Vous avez eu envie que je le fasse...et j'ai eu envie de le faire... »
Elle jeta un œil sur mon membre...je n'avais pas besoin de regarder pour savoir qu'il devait être v i o l et et écrasé contre les parois de la cage. Elle passa un doigt sous mon sexe et se le mit dans la bouche. Je compris qu'elle gouttait ma liqueur et c'était la première fois.
« Ouaouh...je n'en reviens pas encore de la f o r c e de mon orgasme...Aller...va me faire couler un bain...il faut que je me relaxe un peu »
Elle passa une bonne demi-heure dans son bain avant de redescendre dans le salon, en sortie de bain avec une serviette nouée sur les cheveux qu'elle enleva en se les frottant.
J'étais assis dans la banquette...elle s'assit par terre, à mes pieds, et posa sa tête sur mes genoux.
« Je t'aime mon puceau...tu viens de me donner peut-être la plus belle preuve d'amour que je n'ai jamais reçue »
Il y eut un silence entre nous. Je n'osais caresser ses cheveux bien que j'en meurs d'envie.
« Maintenant, tu connais absolument tout de mon corps..mais tu sais comme je suis, je ne suis jamais contente...il m'en faut toujours plus...tu sais, mon mari m'avait déjà léché comme tu l'as fait...mais sans trop insister...te sentir essayer de rentrer ta langue...je ne sais pas ce que ça m'a fait...j'ai joui au moins trois fois... »
Je ne savais pas trop quoi répondre.
« Je vous aime Madame, et j'ai adoré chaque seconde où je vous ai donné du plaisir... j'ai tout adoré... »
Elle leva les yeux vers moi.
« Ne me provoque pas petit-puceau parce que tu pourrais te retrouver à me lécher le cul plus souvent que tu ne le crois »
Elle se releva en déclarant.
« Bon aller, on va se coucher »
Le samedi matin quand j'ouvris les yeux, elle était nue devant moi, promenant doucement son pied tout le long de mon corps.
« Bonjour petit-puceau...tu as bien dormi? »
« Euh...oui »
Elle posa son pied sur ma bouche et je l'embrassais amoureusement. Il sentait la lavande.
« Tu vas nous faire le petit-déjeuner pendant que je m'habille? »
« Oui, j'y vais »
Je descendis dans la cuisine et préparais le café et les toasts. Elle descendit une vingtaine de minutes plus tard, habillée et maquillée pour sortir.
Nous déjeunions en silence quand je sentis son pied se frotter contre mes cuisses. Je levais la tète...elle me fixait avec un sourire moqueur.
« Ça fait combien de temps qu'il ne s'est pas vidé mon petit-puceau? »
« Euh...ça va bientôt faire un mois Maîtresse »
J'avais employé pour la première fois ce terme sciemment, pour faire écho au nom d'esclave qu'elle me donnait parfois.
« Maîtresse...tiens, c'est nouveau ça...c'est comme ça que tu me considère? »
« Euh...oui, pas seulement mais oui... »
Elle me regardait dans les yeux.
« Tu serais prêt à tout pour moi? »
« Oui enfin, peut-être pas vraiment tout...je n'accepterais pas que vous mettiez ma vie en jeu, où mon intégrité physique...ou que vous me fassiez faire des choses avec un homme.. »
« Ah oui...et tout le reste oui? »
« Euh...oui, je crois »
Elle continuait à caresser mes cuisses avec son pied de plus en plus près de ma cage et je commençais à ressentir ce que j'appelais dans ma tête 'Les affres de l'érection '»
« Et si je te faisais faire des choses avec une femme? »
Je fus interloqué par cette supposition. Je n'avais jamais désiré une autre femme qu'elle depuis que je vivais sous son toit...quoique, en y réfléchissant bien, certaines chargées de cours, ou même certaines étudiantes auraient pu m'attirer ou même et surtout, mon professeur de physique quantique.
« Non, c'est vous que j'aime »
« Oui, mais si c'était moi qui te le demandais? »
Elle me poussait dans mes retranchements sans que je comprenne où elle voulait en venir. Je résolus de clore le débat
« Je vous obéirai en tout Maîtresse, quoiqu'il puisse m'en coûter »
Elle éclata d'un rire cristallin.
« Tu peux me faire confiance Pascal, je ne te demanderai jamais de faire des choses dont tu n'as pas envie. Tu auras toujours le choix ...et tu as toujours la possibilité de partir...ma proposition reste »
« Jamais, Madame...je veux rester auprès de vous »
La journée fut des plus agréable, nous sortîmes ensemble voir une exposition Magritte comme deux amoureux...moi, je l'étais évidemment...et je me prenais parfois à penser qu'elle éprouvait aussi quelques sentiments pour moi.
Nous finîmes la journée dans un bar spécialisé en thés, à boire un thé noir de Ceylan. J'appréciais la saveur acidulée de ce breuvage chaud qui me rappelait malgré moi une toute autre boisson.
Le dimanche se déroula de manière normale jusque vers 17h, j'étais en train de regarder la télé quand elle m'appela à l'étage. Je pensais qu'elle m'appelait dans sa chambre, mais c'est dans la mienne qu'elle se tenait. En entrant, je remarquai les menottes attachées aux montants du lit.
« Allonge toi »
Sitôt allongé, elle me menotta bras et jambe, comme j'y étais maintenant habitué. Mais c'était la première fois qu'elle m'attachait ainsi dans ma chambre. Chaque fois qu'elle m'avait entravé, ça avait été pour m'épiler... mais là, je n'en avais clairement pas besoin...je ne comprenais pas bien ce qu'elle avait derrière la tête et cela me mettait dans un état d'angoisse qui me parut, curieusement, assez agréable.
Elle quitta un instant la chambre et revint avec un gros rouleau de scotch toilé et une paire de ciseaux. Elle s'approcha de la tête du lit.
« Ouvre la bouche »
Dès que j'eus la bouche ouverte, elle y enfonça une boule de tissu noir. Je reconnu à la texture et au goût acidulé que c'était une culotte sale. Elle découpa une bande de scotch qu'elle m'appliqua fermement sur la bouche, me bâillonnant ainsi pour de bon. Enfin, elle m'enleva ma cage de chasteté. Je me sentais dans un état d'impuissance que je n'avais jamais ressenti, ne pouvant même plus communiquer avec elle. Elle se pencha sur moi, avec un doigt sur la bouche :
« Reste bien tranquille petit-puceau...et surtout, pas un bruit.. »
Elle quitta ma chambre en éteignant la lumière. Elle n'avait pas fermé la porte de ma chambre et je voyais encore assez clair, profitant de la lumière qui venait de sa chambre en face de la mienne. Je l'entendis descendre l'escalier puis plus rien.
Le temps me paraissait long, immobilisé et bâillonné par une culotte imprégnée de sécrétions qui commençaient à couler doucement dans ma gorge au fur et à mesure que ma salive les détrempait. J'étais à l'affût du moindre bruit dans la maison, J'entendais vaguement par moment les talons d'Hélène sur le parquet...il me sembla entendre de la musique...
Et puis soudain, la sonnette de la porte d'entrée. J'entendis Hélène aller ouvrir...un silence, puis des bruits de voix sans que j'arrive à déterminer qui c'était. Qu'allait-elle faire? Allait-elle me montrer à quelqu'un dans cette position humiliante? Je me concentrais sur les bruits mais n'arrivais pas à déterminer ce qui se passait. Cela dura un temps qui me parut infini pendant que je me faisais des scénarios tous plus délirants les uns que les autres.
Enfin, j'entendis Hélène qui montait l'escalier. Elle n'était clairement pas seule. Ils entrèrent dans la chambre d'Hélène sans fermer la porte. Et je reconnus immédiatement la voix de Bertrand :
« Attends, je vais t'aider... »
Je compris immédiatement le plan cruel qu'elle avait bâti. Cette fois, j'allais tout entendre de leurs ébats. Une sorte de terreur me saisit à cette idée. Mon cœur se mit à cogner si fort dans ma poitrine que j'avais l'impression d'entendre ses pulsations dans mes oreilles.
J'entendis des bruits de tissus...puis un bruit de succion. J'imaginais Hélène enfournant dans sa bouche le membre de son amant et je sentis des larmes me monter aux yeux. En même temps, je sentais mon sexe bander inutilement contre mon ventre. Bertrand repris au bout d'un moment
« Arrête...tu vas me faire jouir.. »
Le bruit du sommier lorsqu'ils s'allongèrent sur le lit...la voix d'Hélène
« Non, arrêtes je ne veux pas... »
« Tu aimes ça d'habitude »
« Oui, mais là je ne veux pas...prends moi... »
Et puis une suite ininterrompue de couinements du sommier, de halètements, des gémissements d'Hélène...
« Oh oui, prends moi...Plus vite »
« Je ne peux pas sinon je vais jouir »
« Attends moi...ça y est...je viens...ouiiii »
Les bruits s'arrêtèrent un instant...je savais qu'Hélène était en train de jouir et je pleurais maintenant ouvertement, sans un bruit, sentant un liquide froid couler contre mon ventre...
Et puis les couinements recommencèrent, d'abord lentement, puis plus vite...ils avaient changé d'intensité...peut-être avaient-ils changé de position?
J'entendis à nouveau deux fois les cris d'extase d'Hélène avant que ne retentisse le grognement guttural de Bertrand..
Le calme revint dans la chambre...j'entendais leur voix mais ils parlaient à voix basse et je ne parvenais pas à comprendre. Puis le bruit de la douche...
« Hélène rentra dans la pièce, une main plaquée sur son sexe. Elle ne sembla même par remarquer les larmes qui courraient le long de mes joues. Elle se mit à genoux au-dessus de moi, ses jambes le long de mon corps, arracha brutalement le scotch qui me fermait la bouche et en ôta la culotte pleine de salive. Je n'eus pas le temps de parler, enlevant sa main, elle plaqua sa chatte sur ma bouche et murmura à mon oreille
« Vas-y petit-puceau...lave moi...suce...»
Écœuré par la tâche abjecte qu'elle me demandait, je fermai les yeux et fis pénétrer ma langue dans son vagin béant. Il était rempli du mélange gluant, résultat de leur plaisir commun. J'avalai ce mélange épais et acre avec dégoût...en essayant de me persuader que j'avalais en même temps un peu de sa mouille...cela dura longtemps... je ne sentais plus contre ma langue que les parois soyeuses de son sexe quand le bruit de la douche cessa. Elle se releva d'un bon.
« Surtout, tu ne fais pas un bruit... »
Puis elle rentra précipitamment dans sa chambre. Je restais la, avec dans la bouche un goût acre et salé. Encore stupéfait de ce qu'elle venait de me faire faire. J'avais nettoyé son sexe après qu'un autre homme eut joui en elle. Cette idée me révoltait et m'excitait à la fois. Ce n'était pas l'acte en lui-même qui m'excitait, je n'avais pas du tout apprécié l'ingestion de ce sperme gluant et acre, mais l'absolue dégradation, l'absolue soumission à ses désirs les plus pervers que cela représentait.
J'entendis Bertrand s'habiller...puis je les entendis descendre l'escalier...et la porte d'entrée se refermer. Elle remonta immédiatement, entra dans ma chambre et alluma la lumière. Je clignai des yeux un moment devant cette luminosité brutale. Elle était en robe de chambre...elle s'approcha de moi et passa un doigt sur mes joues emplies de larmes, puis elle le suça en me regardant.
« Tu as pleuré? »
« Oui ... »
Elle tourna la tête vers mon sexe...
« Là aussi, tu as pleuré! »
Je me redressais dans mes liens pour tenter de voir mon membre. J'étais toujours en érection et un long filet transparent courait le long de ma verge.
Puis elle sortit de la chambre et je l'entendis se faire couler un bain...J'entendis toutes ses ablutions comme j'avais entendu leur coït.
Elle revint un moment plus tard, en sortie de bain avec une serviette enturbannée sur la tête..
Elle prit ma cage sur la table de nuit, et l'enfila sur mon sexe revenu au repos. Le cliquetis du cadenas qui se fermait me faisait toujours un effet dévastateur. Puis elle me détacha, sans dire un mot. Je m'assis sur mon lit, frottant mes poignets que les menottes avaient martyrisé lorsque dans mon délire, je m'étais contorsionné dans mes liens. Je n'étais pas triste...cela me surprenait moi même mais je ne ressentais pas cette tristesse qui m'avait étreinte lors des précédentes venues de Bertrand. En fait, je n'avais été exclu à aucun moment... j'avais participé à leur partie de jambes en l'air...Hélène m'y avait, en quelque sorte, invité..allant jusqu'à me faire avaler les produits de leur union...Et je savais que j'avais été pour quelque chose dans le plaisir qu'elle avait pris.
« Ça va? »
C'était curieux comme après chaque humiliation, elle me demandait si ça allait, comme pour se rassurer sur le fait qu'elle n'était pas aller trop loin.
« Oui Madame, ça va...ça va bien »
« Tiens, je t'ai apporté un verre d'eau »
Je bus avec plaisir ce verre d'eau fraîche qui rinçait ma bouche du goût âpre du sperme. Elle se pencha sur moi et me fit une bise sur la joue.
« Tu es trempé de sueur...et d'autres choses...je crois que tu devrais aller prendre une douche. »
« Oui...je le crois aussi »
La sensation de l'eau chaude sur ma peau me fit un bien énorme. En me lavant, je me sentais libéré des scories de mes sentiments amers et je reprenais petit à petit le contrôle de mes émotions.
Quand je descendis dans le salon, Hélène avait revêtu sa robe de chambre habituelle. Elle avait un regard comblé que j'avais du mal à soutenir.
« Pascal..je voudrais... »
« Non Hélène...ne dites rien...c'était bien...c'est notre manière de vivre tous les deux...le plaisir pour vous et la souffrance pour moi...mais sachez que j'éprouve un bonheur ineffable à savoir que ma souffrance participe à votre plaisir...vous avez le plaisir du corps ...moi celui de l'esprit mais il est tellement puissant »
« Tu aimes vraiment ce que je te fais vivre? »
« Oui Madame, vraiment... »
Elle tapa avec sa main sur la banquette à côté d'elle.
« Viens là »
Je m'assis a ses côtés. Elle prit ma cage dans sa main.
« Tu sais, j'ai envie de faire plein de choses avec toi, des choses que je n'ai jamais faites avec personnes, j'ai une nouvelle idée tous les jours... si un jour je vais trop loin, si je te fais quelque chose que tu ne peux pas supporter, dis le moi. Mais, il y aura un prix à payer, si tu me dis cela, le jeu sera fini, et nous redeviendrons le gentil locataire de la gentille propriétaire que nous n'aurions peut-être jamais dû cesser d'être. »
« Je ne vous dirai ça pour rien au monde...Madame »
« Tssst tsst...ne dis pas cela...tu ne sais pas jusqu'où je peux aller Bon aller...on mange...j'ai une faim de louve »
Lundi et mardi ne donnèrent lieu à aucune nouveauté. Je passais ma soirée du lundi à lécher les pieds d'Hélène, comme cela arrivait maintenant assez souvent. je ne me lassais pas de respirer leur odeur aigre et de goutter sur ses bas le sel acidulé de sa sueur. Cela provoquait toujours chez moi un sentiment d'humiliation que j'adorais.
Mercredi, soir pendant le repas, Hélène m'apprit que Bertrand partait pour une quinzaine de jours en voyage. Je ne peux pas dire que cette nouvelle m'ait chagriné, d'autant plus qu'elle ajouta une phrase ambiguë qui fit naître chez moi un espoir insensé.
« Alors, petit-puceau, pendant quinze jours, c'est toi seul qui devras t'occuper de moi. »
Le soir, alors que nous étions couchés, moi sur mon tapis et elle dans son lit, j'entendis Hélène se caresser avec des soupirs étouffés. C'était la première fois depuis que je dormais dans sa chambre que je surprenais son activité masturbatoire. Je repensais que tout cela avait commencé parce que, soi-disant, elle ne voulait pas que je me masturbe sous son toit alors qu'elle, ne s'en privait pas. Elle me lança d'une voix précipitée
« Pascal...viens là »
Je montai sur le lit et m'allongeai entre ses jambes écartées. L'obscurité de la chambre me laissait à peine entrevoir la forme de son corps mais je sentais aux vibrations rapides du matelas qu'elle se caressait.
« Lèche moi »
Je me penchais vers elle, m'immergeant dans l'odeur forte de son sexe. Je commençai par passer ma langue sur ses lèvres gonflées, sentant sa main taper contre mon front dans son geste effréné.
« Non...vas-y...rentre ta langue »
Docilement, j'introduisis ma langue dans son vagin, me noyant dans un flot de sécrétions douceâtres que j'avalais avec délectation, je continuais un moment à agiter ma langue au plus profond d'elle. Je sentais sa mouille couler doucement sur mon menton et je devinais, à sa respiration haletante et au rythme plus rapide de sa caresse qu'elle approchait de l'orgasme, elle souffla dans un sorte de soupir
« Oui...vas-y...surtout n'arrête pas »
Je n'avais pas l'intention de m'arrêter et je continuais ma tâche avec application, perdu dans cet univers de goûts et d'odeurs.
Soudain, elle se raidit, laissant échapper une plainte douloureuse tandis que son corps s'arc-boutait sur le lit. Coincé entre ses cuisses qui m'écrasaient, je ne pouvais plus bouger et je restais là, sentant ses sécrétions couler doucement dans ma bouche. Puis elle retomba, affalée sur le lit, tentant de reprendre sa respiration et relâchant l'étau de ses cuisses. Je n'osai pas bouger, le visage toujours plaqué contre sa vulve trempée.
Au bout d'un moment, elle reprit ses esprits et se remit à l'aise sur sa couche.
« Tu peux aller te recoucher maintenant »
Elle avait dit cela doucement, sans le moindre remerciement. Descendant du lit, je me rallongeai sur le tapis, le visage collant, inondé par l'odeur fauve de sa mouille qui m'emplissait les narines et par sa saveur acidulée sur ma langue.
La douleur aiguë provoquée par la cage me maintint longtemps éveillé tandis que j'entendais à sa respiration lourde, qu'elle s'était immédiatement endormi.
Le lendemain matin, elle devait partir tôt, je fus réveillé par le bruit de la douche, j'avais encore pas mal de temps devant moi avant de partir pour l'école. Je me levai et descendis préparer notre petit déjeuner. Quand elle me rejoignit, elle était déjà habillée.
« J'ai juste le temps de prendre un café et j'y vais »
Elle se servit une tasse de café chaud et la but rapidement, soufflant dessus pour la refroidir puis reposant la tasse vide sur la table
« Bon, aller...j'y vais...à ce soir »
Elle se pencha pour me faire la bise et me lança, avec un sourire moqueur.
« Tu devrais aller te débarbouiller, tu sens la femme.. »
Prenant ses affaires au vol, elle partit presque en courant.
Le reste de la journée se passa sans incident notable. Elle rentra tard du travail, nous dînâmes en nous racontant notre journée
Ce fut le samedi que les choses commencèrent à changer dans ma vie. Nous avions tous les deux des courses à faire et nous nous quittâmes après le repas de midi. Je rentrai vers les 19h pour la trouver assise dans le salon, en train de lire. Elle leva les yeux vers moi
« Tu as l'air d'avoir couru un marathon »
« Oui, il faisait une chaleur à crever dans ces boutiques ...je vais aller prendre une douche... »
« Non, attends...je vais aller te faire couler un bain, ça te relaxera »
C'était la première fois qu'elle me proposait de prendre un bain et j'avoue que l'idée de me plonger dans l'eau chaude me tentait.
Posant son livre, elle sorti du salon et j'entendis le bruit sec de ses talons quand elle monta l'escalier.
Je m'effondrai dans un fauteuil pour reposer un peu mes jambes...quelques minutes plus tard, elle m'appela à l'étage. Quand j'arrivai dans la salle de bains, je la trouvais assise sur le bord de la baignoire qui se remplissait rapidement.
« Déshabille toi...d'ailleurs, qu'est ce que tu fais encore habillé? »
Sans rien dire, j'ôtai mes vêtements tandis qu'elle éteignait les robinets.
« Approche.. »
Je m'avançais vers elle en la voyant sortir sa chaîne de son corsage et saisir la clé dorée qui y pendait. Elle se pencha vers mon ventre pour parvenir à ouvrir ma cage, puis la retira soigneusement de mon membre, enfin elle ouvrit le bracelet qui passait derrière mon scrotum.
J'étais entièrement nu pour la première fois depuis longtemps et je sentis mon sexe gonfler.
« N'en profites pas..promet moi que tu ne te toucheras pas »
Je me baissais pour regarder mon membre en demi érection, les barreaux d'acier de la cage y avaient imprimé un réseau de striures rouges.
« Je vous le promets Madame »
« De toutes façons, je vais rester là pour contrôler...je suppose que tu brûles d'envie de jouir et je ne voudrais pas que la tentation soit trop forte...Allez, à l'eau, petit-puceau »
Je me trempais avec délice dans cette eau chaude...peut-être même un peu trop chaude à mon goût. Ça me faisait drôle de tremper dans mon bain alors qu'elle restait assise sur le bord de la baignoire à me regarder...Elle semblait perdue dans ses pensées. Au bout d'un moment, elle me dit :
« Bon, aller, ça va..ça suffit sinon tu vas fondre »
Elle sortit de la salle de bains pour retourner dans sa chambre pendant que je m'essuyais. Je pouvais toucher mon sexe...cela me parut étrange tellement ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait. Avec la chaleur de l'eau, mon érection avait disparu.
Quand j'arrivais dans la chambre, Hélène était en train de fouiller dans son armoire. Je la vie prendre quelque chose dans un grand carton, et le serrer contre elle. Me désignant le lit, elle me lança :
« Allonge toi la, je reviens »
Je m'allongeai docilement de tout mon long sur son lit, dans un état de parfaite relaxation. J'entendis les robinets couler dans la salle de bain. Quand elle revint, elle tenait à la main un objet étrange. C'était un godemiché noir, assez réaliste attaché à une plaque dont pendait trois larges lanières de cuir. De l'autre côté de cette plaque, avec un certain angle, il y avait un autre godemiché moins long et plus frustre, sorte de cône assez large, qui s'attachait à la plaque par un épaulement plus étroit.
« Qu'est ce que c'est? »
« Tu vas voir, c'est un jouet génial et qui peut être utilisé de plusieurs façons. Assieds toi »
Une fois assis sur le lit, elle me fit ouvrir la bouche et y inséra doucement le cône en silicone. Il était relativement mou et n'avait aucun goût. Sa taille était parfaitement adapté. Il m'emplissait totalement le bouche sans toucher trop ma gorge Mes dents se refermèrent sur l'épaulement qui était fait dans un matériau plus dur.
« Ça va? »
Ne pouvant lui répondre, la bouche totalement obstruée par ce bâillon, je hochais la tête sentant contre mon ventre mon érection renaître à la pensée du jeu lubrique qu'elle avait encore imaginé
Elle passa les lanières derrière ma tête, une par le dessus, et les deux autres sur les côtés, et les attacha de manière serrée...puis se recula pour contempler son ouvrage. Je me retrouvais avec un phallus noir qui pointait devant mon visage, la bouche pleine de ce cône souple de silicone qui m'obligeait à respirer par le nez.
Je vis Hélène se déshabiller entièrement, exhibant sa poitrine lourde et ses fesses rebondies dont je ne me lassais pas. Elle monta sur le lit et se mit à quatre pattes.
« Mets toi à genoux derrière moi »
Me redressant, je me mis à genoux entre ses jambes écartées. Elle écarta de ses doigts les lèvres de son sexe, dévoilant l'entrée rose de son vagin.
« Vas-y...prends moi doucement avec le gode »
Je me penchais sur ce sexe offert, inhalant avec délice son odeur musquée, dirigeant la pointe du pénis noir vers cet antre sacré. Je pénétrais doucement, observant ses chairs lentement s'écarter sous la pression du membre. Elle avait retiré sa main de sa chatte et se caressait le clitoris.
« Oui ...c'est ça...prends moi petit-puceau »
Je m'enfonçais en elle jusqu'à ce que mon nez vienne s'appuyer sur son anus, puis je ressorti doucement, et je commençais ainsi de lents va-et-vient. Après un instant, sa voix se fit insistante.
« Plus vite, vas-plus vite.. »
Sa propre masturbation avait gagné en rapidité et je m'eff o r ç a is d'accélérer mon rythme, malgré la douleur que je commençais à ressentir dans la nuque.
J'entendis sa respiration devenir haletante. Et puis elle jouit avec une sorte de feulement.
« Arrête, arrête.. ne bouge plus »
Je restais là, immobile, la verge artificielle complètement entrée dans son corps, le nez pressé contre son anus. Au bout d'un moment, je la sentis reprendre doucement le mouvement de son doigt sur son clitoris. Je repris au même rythme mes va-et-vient. Cela dura longtemps avant qu'elle n'explose à nouveau avec un cri puissant et s'effondre sur le lit, s'arrachant ainsi au membre noir qui se dressait devant mon visage.
Elle resta un long moment ainsi écartelée. Je m'étais redressé pour soulager ma nuque, observant les dépôts épais que son plaisir avait laissé sur le silicone.
Enfin, elle se redressa, se mit à genoux, et commença à défaire les lanières qui maintenaient le godemiché derrière ma tête, et le retira doucement de ma bouche. Constatant le membre maculé, elle me le tendit
« Lèche. »
Je léchais sur le plastique tiède les traces acidulée de sa jouissance.
« Bon, maintenant petit-puceau, je vais te montrer un autre usage de ce jouet...aide moi »
Je la vis s'enfoncer doucement la verge artificielle pleine de ma salive, puis me tournant le dos
« Attache moi...bien serré.. »
Je passais les lanières qui pendaient, l'une entre ses fesses, et les autres sur ses hanches larges, et les attachant ensemble, je tirais pour serrer au maximum la ceinture. Elle se retourna. Elle avait l'air obscène, avec ce cône épais qui pointait devant son pubis. Elle se leva et pris un préservatif dans sa table de nuit qu'elle enfila sur le cône, avant de le maintenir avec un gros élastique passé dans l'épaulement, puis elle pris un tube de pommade.
« Mets toi à genou et pose ta tête sur le lit »
Je me retrouvais fesse en l'air, contemplant ma verge qui ne débandait pas.
Je sentis son doigt étaler une pommade froide sur mon anus et je compris ce qu'elle voulait faire.
J'eus un tremblement de tout le corps. Elle allait trop loin...elle ne pouvait pas me faire ça...j'allais lui dire d'arrêter... oui, mais arrêter, c'était tout arrêter...c'était ne plus toucher à son corps...j'étais aller trop loin, je ne pouvais pas arrêter comme ça.
Elle massait doucement mon anus de son doigt gras, cherchant pas moment à le faire pénétrer. Je me raidissais à l'idée qu'elle puisse introduire un doigt en moi.
« Détends toi petit-puceau...ce soir, tu vas perdre ta virginité mais pas comme tu l'espérais »
Elle appliqua une nouvelle couche de pommade...puis je la sentis bouger sur le lit...et je sentis le bout arrondis du cône contre mon anus...j'étais terrifié.
Et puis elle appuya doucement...au début, je résistais mais bientôt, je sentit l'extrémité du godemiché ouvrir mon sphincter et pénétrer un peu en moi...Ce n'était pas vraiment douloureux, juste déplaisant.
« Calme toi...rassure toi...je ne vais pas te faire de mal »
Elle resta un moment, fiché en moi de quelques millimètres, sans bouger, et je commençais à m'habituer à cette intrusion...elle appuya un peu plus...le cône pénétra davantage dans mes chairs..J'essayais de me relaxer au maximum...d'oublier cet objet qui f o r ç a i t mon anus Elle appuya encore, cette fois la douleur surgit, .
«Non...s'il vous plaît...ça fait mal »
« Doux...calme toi.. »
Elle ressorti doucement le membre et je la sentis étaler à nouveau la pommade. Puis elle recommença sa pénétration sans insister...n'allant pas jusqu'au point douloureux, et je la sentis commencer des va-et-vient lents, elle m'avait pris par les hanches comme un homme avec une femme .
Elle était en train de me sodomiser et cette idée me bouleversait petit à petit, je sentais qu'elle pénétrait de plus en plus loin...je me sentais me distendre, m'ouvrir...parfois je lui disais ma douleur... elle ralentissait alors sa progression pour revenir doucement à la charge...je me sentais rempli...je me sentais possédé....je me sentais soumis.
Et je sentis mon anus se refermer brutalement...Je compris que je venais d'atteindre l'épaulement et que le cône était désormais entièrement en moi. Elle ne bougea pas pendant un instant, me laissant ressentir cette étrange impression. Puis elle se retira légèrement, m'ouvrant à nouveau, et cela recommença encore et encore. Je n'avais plus mal physiquement mais j'étais totalement perturbé pas cet acte dégradant...à la fois je le haïssais, à la fois je me sentais excité par ce qui était peut-être le comble de la soumission.
J'entendais son souffle devenir court... elle n'allait pas tarder à jouir des trépidations de ce membre fiché en elle, tandis qu'elle me prenait comme un homme. Et soudain..je me sentis couler...je regardais avec stupéfaction mon sexe en érection d 'où s'écoulait lentement un filet continu de sperme, sans que j'en éprouve la moindre sensation de plaisir. Elle s'enfonça brutalement au fond de moi avec un profond soupir...
Nous restâmes un moment comme ça, elle au plus profond de mon corps, et moi qui 'en finissait pas de me vider de mon sperme. Puis elle se retira doucement, me laissant dans le ventre un grand vide.
« Madame...j'ai éjaculé »
« Tu as joui? »
« Non Madame...ça a coulé tout seul. »
Elle regarda la flaque de sperme qui paraissait jaunâtre sur le drap blanc.
« Lèche »
Détruis par ce qui venait de se passer, je ne réfléchis même pas avant de me pencher pour laper ma semence âcre.
« Aide moi. »
Je retirai dans son dos les lanières qui maintenait le godemiché en place, elle le retirai précautionneusement de son vagin. Il était à nouveau maculé de ses sécrétions.
« Va le laver.. »
Je partis laver l'objet dans la salle de bains, jetant le préservatif souillé dans les toilettes. J'étais désemparé par ce qui venait de se passer...mais, malgré toute mon désarroi, une petite voix fière disait en moi : « Tu n'as pas dit d'arrêter...tout cela va pouvoir continuer »
Quand je revins dans la chambre, Hélène était assise sur le lit. Elle se retourna pour me regarder.
« Ça va petit-puceau? »
« Oui...ça va »
« Je t'ai fait mal? »
« Un peu...pas tant que je le croyais »
« Tu as eu du plaisir quand même? »
« Non »
« Ça viendra, tu verras, il faut un peu de temps »
« Madame...je ne suis pas attiré par les hommes»
Elle éclata de rire.
« Quelle idée, tu crois que je ne m'en étais pas aperçue »
« Mais alors...pourquoi avez-vous fait ça »
« D'abord parce que moi j'adore ça. Ensuite pour te montrer qu'il y a autre chose que la sexualité à la papa / maman. Ce soir, tu n'es plus entièrement vierge, bien que tu n'aie jamais pénétré une femme...c'est une femme qui t'a pénétré...ça ne veut absolument pas dire que tu as des tendances homosexuelles...de ce côté là, les hommes et les femmes sont fait pareil.
Une femme aspire, par nature, à être pénétrée et se montre donc plus réceptive à ce plaisir, mais tu sais, c'est très excitant pour une femme d'intervertir les rôles et de pénétrer un homme. Toi aussi, peut-être éprouveras-tu du plaisir un jour à te faire pénétrer par ta femme, en partie parce qu'elle aime ça. C'est une autre manière de se donner à l'autre et ça n'a rien à voir avec l'homosexualité. Allez, va faire à manger pendant que je prends mon bain »
Pour une fois, nous dînâmes tous les deux nus...la vision de sa poitrine ferme pendant le repas était quelque chose de simplement merveilleux.
Je ne disais rien, perdu dans des pensées contradictoires
« Pascal ça va? »
« Euh...oui, c'est seulement...ce que vous m'avez fait ce soir m'a un peu perturbé »
Elle posa sa main sur la mienne en me fixant dans les yeux.
« C'est normal...ne t'inquiète pas, il ne s'est rien passé de spécial cet après-midi. Tu m'as juste fait jouir quatre fois »
J'étais très surpris de sa manière d'exprimer ce qui pour moi avait été un cataclysme, et en outre, je ne me rappelais pas de quatre orgasmes »
« Quatre fois? »
« Oui, tu ne l'as peut être pas vu, mais j'ai joui quand j'ai vu le gode commencer à entrer en toi...»
Nous nous couchâmes tôt, épuisés l'un et l'autre par notre soirée. Elle m'avait remis ma cage et je regrettais déjà de ne pas avoir plus profité de ces quelques heures de liberté. J'avais une douleur diffuse dans l'anus.
Je commençais à revenir de l'espèce de stupeur que j'avais éprouvé à être sodomisé. Elle m'avait prévenu qu'elle allait profiter de moi au maximum et aujourd'hui, c'est ce qu'elle avait fait. Et je m'apercevais que chaque étape que je franchissais dans ma soumission rendait plus difficile le retour en arrière. Si j'arrêtais maintenant, j'aurais franchi toutes ces étapes pour rien...et pire que tout, je perdrais cette relation extraordinaire qui s'était constituée entre nous au fil du temps et qui s'approfondissait chaque jour avec les épreuves qu'elle me faisait subir.
Le lendemain dimanche fut un jour paradisiaque. Nous passâmes une journée en amoureux. Elle était d'une gaieté communicative, riant de tout avec un rire d'e n f a n t , et ne manquait pas une occasion pour me montrer son affection, m'embrassant parfois sur la joue alors que je m'y attendait le moins, ou me coinçant dans une porte pour m'embrasser de manière torride, f o r ç a nt sa langue dans ma bouche comme une amante amoureuse. Elle m'avait demandé 'exceptionnellement' de m'habiller et tandis que nous nous reposions dans le salon, elle lisant, moi terminant des exercices de math, je me pris à rêver de ce bonheur conjugal particulier qu'elle me laissait entrevoir. Comment vivre autre chose après avoir rencontré une femme pareille?
La semaine suivante tira son cours sans grande nouveauté.
Le samedi soir, elle me dit tout de go :
« Je n'y tiens plus, il faut que je baise...tant pis pour toi »
Sur cette phrase ambiguë, elle monta quatre à quatre dans sa chambre Quelques minutes plus tard, elle m'y appelait. Quand j'arrivais, elle était étendue sur le lit entièrement nue, et tenait à la main un nouveau jouet. Celui-ci me parut à première vue plus simple que le précédent, c'était juste un godemiché assez épais et long, attaché au même type de ceinture munie de trois lanières. Elle tenait dans ses mains un tube de pommade lubrifiante.
« Viens là »
Je m'approchais...
« Tends ton doigt »
Elle appliqua une large noix d'une pommade transparente sur l'index que je lui tendais. Puis elle me présenta l'envers du godemiché et je m'aperçus qu'il était creux.
« Aapplique là bien »
Je passais mon doigt dans le creux de silicone pour sentir une multitude de picots arrondis sur lesquels j'étalais la pommade grasse.
Elle reposât le gode sur le lit et ôta ma cage, puis sans attendre, enfonçât mon sexe encore mou dans le godemiché, et finit par attacher ferment les lanières derrière mon dos. Je me retrouvais bêtement, avec un gros membre en silicone qui me serrai la verge, et qui pendait lamentablement devant mon ventre.
« Tu ne bandes pas? »
« Ben ..euh ..non »
Elle eut le sourire espiègle que j'avais appris à redouter.
« Ah bon, c'est comme ça, je ne te fais plus bander...Allonge toi là »
Je m'allongeais sur le lit, elle se mit a califourchon sur mon visage et commençât à se caresser. Je voyais en gros plan la mouille sourdre de son vagin. l'odeur de son sexe était envahissante et je sentis ma verge gonfler dans sa prison de silicone, et je sentis les picots rentrer dans la chair tendre de mon gland, et plus je bandais, plus ça serrait, et plus ça serrait, plus je bandais. Je me retrouvais bientôt avec une érection douloureuse.
« Ah, ben voilà, Monsieur retrouve des ardeurs »
Se retournant rapidement, elle se mit à quatre pattes sur le lit.
« Prends moi petit-puceau »
Me mettant à genoux derrière elle, je la pris par les hanches et enfonçais lentement le membre siliconé en elle. Elle eu une sorte de soubresaut, quand je la pris. Je commençais des va-et-viens, me rappelant du spectacle de ses lèvres s'ouvrant que j'avais eu sous les yeux il n'y avait pas si pas longtemps, Je sentais la pression et la chaleur de son vagin sur mon sexe mais aucune friction. Cela seul aurait peut-être suffit à me faire jouir si les picots entrant continuellement dans ma chair ne rendait douloureux chacun de mes mouvements.
Elle se caressait pendant que je manœuvrais en elle ce sexe hybride. Elle jouit avec un cri rauque, puis s'allongea pour changer de position. Je la pris ainsi en chien de fusil, moi derrière elle qui me perdais dans l'odeur de ses cheveux, puis sur le dos, ses jambes levées sur mes épaules, puis enfin moi allongé sur elle, sentant son corps contre le mien tandis que nous nous embrassions à pleine bouche,
Elle jouit à de multiples reprises, se caressant au début pour accélérer son plaisir, puis se laissant aller à ma seule possession, poussant un cri profond, presque douloureux à chaque nouvel orgasme. Elle était rouge, couverte de sueur, les cheveux collés sur le front. C'était la première fois que je voyais une femme se donner. Elle fermait les yeux pour savourer son plaisir.
Je ressentais de la douleur dans la verge, mais un immense bonheur à faire l'amour enfin à la femme que j'adorais. Au bout d'un moment, elle me serra la main et me dit d'une voix éteinte.
« Arrête...arrête...j'en peux plus »
Je sortis doucement d'elle et tombait lourdement à ses côtés, épuisé moi même par les efforts que je venais de fournir.
Elle posa sa main sur ma poitrine et dit, sans ouvrir les yeux.
« C'était super »
Je me sentais à cet instant le plus heureux des hommes.
Je crois que nous nous assoupîmes tous les deux. Quand je repris conscience, elle était en train de retirer très doucement l'étui de ma verge. J'avais débandé mais le frottement des picots restait assez désagréable. Elle finit par m'extraire de ce godemiché et, voyant que j'étais réveillé, se pencha et posât un baiser sur mes lèvres.
« Ça va mon amour? »
J'étais abasourdi par ces mots 'mon amour'
« Oui Hélène, je n'ai jamais été aussi bien »
« Ça ne t'a pas fait mal? »
« Si, un peu, mais je m'en fous ... et vous, je ne vous ai pas fait mal? »
« Non, pas du tout...tu as été un amant merveilleux »
Et alors que je m'y attendais le moins, je la vis remettre calmement ma cage sur mon sexe mou.
Le rêve était fini, nous reprenions chacun notre rôle.
« Bon, je vais aller prendre un bain, va préparer le dîner »
Le dimanche, nous fîmes une ballade dans les bois.
À un moment, elle me prit par la main et m'emmenât en dehors du chemin dans les fourrés.
« Allonge toi là »
Je m'allongeais sur un tapis de feuilles m o r t es. Je la vis relever sa jupe et, écartant sa culotte d'une main s'accroupir au-dessus de mon visage. J'avais sa chatte entrouverte par sa position à quelques centimètres des yeux.
« Ouvre la bouche »
J'étais là, bouche grande ouverte tandis qu'elle m'observait. Pendant quelques seconde, il ne se passa rien...puis un mince filet coula sur les lèvres de sa chatte et me tomba sur le menton. J'essayais de bouger ma tête pour capter ce liquide clair quand brutalement un jet puissant me remplit la bouche presque instantanément d'urine tiède. J'avalais cette première gorgée, puis une deuxième mais le jet ne tarissait pas et je fini par m'étrangler, je me mis à tousser, inondé maintenant par le flot de pisse qui me rentrais dans les narines, dans les cheveux, dans les yeux, tandis que je cherchais à reprendre mon souffle, je réussis à rouvrir la bouche pour capter encore une ou deux gorgées acres...puis le jet se fit plus doux et s'arrêta bientôt complètement. J'essayais de reprendre mon souffle . Hélène baissa encore davantage son sexe sur mon visage.
« Allez, un petit coup de langue pour m'essuyer »
Je léchais ses lèvres intimes, et suçait les poils drus de sa chatte pour enlever les quelques gouttes qui y étaient resté accrochées, elle relâcha sa culotte et se releva
Je restais un moment allongé, trempé de ce liquide tiède. Hélène me regardait avec un sourire moqueur.
« Alors, ça t'a plus petit-puceau? ...mais tu t'en ai mis partout »
« Oui...je ne peux pas...ça va trop vite...c'est trop fort...je n'ai pas le temps d'avaler »
« La prochaine fois, on amènera un entonnoir... du coup, il va falloir rentrer sinon, tu vas prendre froid »
Nous prîmes le chemin du retour. J'avais, dans la bouche, le goût acre de l'urine mais cette fois ci, je n'avais éprouvé aucun haut-le-cœur et même si j'avais eu beaucoup de difficulté à m'habituer au flot bouillonnant de sa miction, au fond de moi, je savais que j'avais adoré cette acte servile.
Le début de la semaine suivante fut des plus normale, enfin normale selon nos habitudes. Je passais le mardi sous ses pieds pendant qu'elle regardait la télé.
Le mercredi soir, elle m'appela pour me dire qu'elle rentrerait tard et qu'elle aurait mangé. Elle arriva vers 22h30, me fit la bise, et monta tout de suite se coucher. J'éteignis les lumières et montait la rejoindre. Quand j'arrivais dans la chambre, elle était en train de lire
je m'allongeais sur le tapis en lui souhaitant une bonne nuit. Quelque minutes plus tard, je l'entendis bouger et je compris aux bruits qu'elle faisait qu'elle était en train de se caresser. Je sentis les barreaux de ma cage pénétrer un peu plus dans mes chairs et je savais qu'elle n'allait pas tarder à avoir besoin de mes services...cela ne prit pas longtemps
« Pascal...viens me lécher »
Je me relevai prêt à participer à son plaisir quand j'eus la surprise de la trouver à quatre pattes sur son lit, en train de se masturber. Je compris tout de suite le service qu'elle voulait que je lui rende et j'en eus un frisson. Me mettant à genoux derrière elle, j'écartai ses fesses et j'approchais doucement mon visage de l'anneau brun de son anus.
Je fus accueilli par une odeur lourde, terreuse, acide. Fermant les yeux, je passai ma langue sur la chair fripée et j'en goûtai la saveur légèrement amère.
Je léchais un moment, sentant disparaître peu à peu l'amertume et humectant le sphincter de ma salive, puis j'essayais de le f o r c e r avec ma langue. Il résista un moment avant de s'ouvrir et de me laisser pénétrer dans ses entrailles. Je m'absorbais alors dans cete amertume acide, plaquant mon visage contre ses fesses, je tentais de pénétrer au plus loin dans cet antre obscur. Hélène s'était effondrée sur ses bras, cambrant les reins pour projeter au mieux son derrière contre ma langue. Et brusquement elle se raidit, poussant un cri guttural et me chassant par sa contraction de sa chair onctueuse. Elle resta un moment immobile, la respiration haletante, puis elle reprit doucement sa masturbation.
« Continue..c'est trop bon ça... »
Docilement, je pénétrai à nouveau le canal étroit et essayai de remuer ma lanque comme je le pouvais pour stimuler son plaisir. Au bout d'un instant de cet exercice, je commençais à éprouver une fatigue douloureuse. Hélène murmura d'une voix précipitée.
« Mets moi un doigt »
M'écartant de ses fesses, je suçai mon index et l'introduisis lentement dans son sphincter ouvert, d'abord à moitié, puis jusqu'au bout. Hélène commençait à geindre .
« Ooooh...ça vient...mets m'en un autre, vite.. »
Mes deux doigts dans son corps, je les activais comme l'aurait fait le sexe d'un amant imaginaire. Elle jouit une deuxième fois en poussant un hurlement strident. Je sentis l'anneau de son anus se serrer sur mes doigts. Tout son corps était agité de tremblement et elle gardait sa main ferment appuyée sur son sexe,, les reins cambrés au maximum pour mieux s'offrir à ma pénétration...cela dura un long moment avant qu'elle ne se détende, puis elle s'effondra sur le lit, me faisant m'écrouler moi aussi contre ses fesses.
Nous restâmes ainsi, l'un sur l'autre. Elle s'était détendue et mes doigts avaient retrouvé leur liberté de mouvement mais je n'osais pas les bouger et je restais ainsi, enfoncé en elle, enfin elle repris conscience.
« Sors tes doigts...doucement »
Une fois libéré, je me redressais sur mes genoux entre ses jambes. Elle ne bougeait pas, comme assommée par la v i o l ence de son orgasme. Je me reculais pour descendre du lit quand elle se retourna sur le dos et me regarda, le visage rouge, le souffle court.
« Ouahouu...c'est trop bon ça... Attends, ne va pas sur le tapis ce soir, restes là...»
Je m'étendis à côté d'elle. Elle passa une jambe sur mon corps et me serra la tête contre ses seins. en m'embrassant sur le front.
« Bonne nuit Pascal»
« Bonne nuit Hélène »
Elle me libéra juste de sa tendre étreinte pour éteindre la lumière.
Le lendemain matin, elle me réveilla par un baiser sur les lèvres. J'ouvris un œil, elle s'appuyait sur un coude et me regardait presque maternellement.
« Tu as bien dormi»
Je me rappelais m'être blottis plusieurs fois contre la douceur chaude de son corps, avoir respiré avec délice l'odeur de sa peau, l'odeur de ses cheveux. La nuit avait été merveilleuse
« Oui, très bien...je ne vous ai pas trop dérangé »
Elle eut un large sourire
« Tu m'as un peu serré par moment, mais on ne peut pas dire que ça m'ait dérangée »
Puis son regard redevint sérieux
« Pascal, pour hier...je suis toujours un peu gênée de te demander de faire ça mais c'est tellement bon.. »
« Il ne faut pas être gênée Hélène, j'adore ça. »
Elle me regarda d'une manière étrange.
« Bon, allez, va préparer le déjeuner...moi je vais me doucher »
La journée se déroula sans problème. Le soir, j'espérai secrètement qu'Hélène m'inviterai à nouveau dans son lit mais elle me laissa m'installer sur le tapis sans rien dire
Le vendredi, elle rentra tôt de bonne humeur. Pendant le repas, elle m'annonça :
« Pascal, j'ai une amie qui va venir passer une quinzaine de jours à la maison »
Je fus déçu de cette nouvelle, cela voulait dire que pendant quinze jours, nous allions revivre une vie 'normale'.
« Ah oui...elle dormira où »
« Dans ta chambre..ces derniers temps, tu ne te sers plus beaucoup de ton lit »
« Oui, c'est vrai »
Puis, je réfléchis à la situation.
« Mais, vous ne pensez pas que ça va lui paraître bizarre qu'on dorme dans la même chambre? »
Elle reposa sa fourchette et me fixa.
« Pascal...elle sait tout de nos rapports.»
Je fus atterré par cette nouvelle et je me sentis rougir jusqu'à la racine des cheveux
« Comment ça...vous lui en avez parlé? »
« Oui, c'est une très bonne amie...peut-être ma meilleure amie et je lui ai parlé de toi depuis le début. Ne t'inquiète pas, elle ne comprend pas toujours mais elle est intelligente. »
Je m'imaginais vivre avec une inconnue qui connaissait tout de mes fantasmes. Ça me paraissait impossible. Hélène continuait à me scruter avec attention.
« Notre vie ne changera pas parce qu'elle et là »
« Vous voulez dire...on va continuer à vivre comme ça...avec elle dans la maison »
« Écoute, il y a deux solutions, ou on fait semblant de rien, ce qui serait stupide puisqu'elle est déjà au courant, et les quinze jours vont nous paraître bien longs, ou on vit comme d'habitude, et sa présence peut nous apporter quelque chose »
« Mais enfin, Hélène, je ne vais pas me balader nu, avec ma cage devant une inconnue »
« Elle ne sera une inconnue que les premiers jours...et puis imagine à quel point cela sera humiliant pour toi »
« Mais je n'ai pas envie d'être humilié...j'ai envie que vous, vous m'humiliez...c'est différent »
« C'est bien moi qui t'humilie puisque je te montre à ma meilleure amie »
J'étais effaré par son raisonnement scabreux.
« Elle arrive dimanche »
« Ce dimanche là? »
« Oui »
Je passais la nuit et la journée du samedi dans un état de nervosité croissante. Hélène était sortie tôt pour faire des courses et ne revint qu'à la nuit tombée. Au cours du repas, je revins à la charge.
« Hélène, s'il vous plaît...ne faites pas ça...c'est au-dessus de mes f o r c e s »
Elle me regarda dans les yeux.
« Pascal...fais moi confiance...il n'y aura aucun problème...Écoute moi, fais ce que je te dis, et tout se passera très bien»
Je dormis très mal encore cette nuit là et le dimanche matin, le fait de rester nu pour faire le ménage me parut un enfer.
Lors du repas de midi, je m'inquiétais du temps qu'il me restait avant mon calvaire.
« Elle doit arriver quand votre amie?»
« Vers 17 h »
Il était 13h30...
Ce début d'après midi, je ne pouvais plus tenir en place. Je faisais les cent pas dans le salon pendant qu'Hélène lisait tranquillement.
« Mais arrête...assieds toi tu me donnes le tournis »
Je m'assis mais je me sentais pâle...j'avais presque l'impression que j'allais tomber dans les pommes.
À 17h30, on sonna à la porte d'entrée. Je sentais mon cœur battre la chamade. Hélène se leva pour aller ouvrir tandis que je restais prostré dans mon fauteuil les jambes flageolantes. Je les entendis se faire la bise est se saluer dans l'entrée
« Bonjour ma chérie...comment vas-tu? »
« Ça va, à part que je crève de chaud, il faisait une chaleur dans le train...je suis dégoulinante de sueur »
« Viens...on va prendre un verre dans le salon »
J'entendis avec horreur les deux paires de talons aiguille sur le parquet se rapprocher. Hélène rentra la première, puis elle s'effaça pour laisser entrer son amie.
C'était une femme d'une trentaine d'année, de taille moyenne,un peu ronde, cheveux châtains taillés au carré. Ce qui frappait chez elle, c'était surtout ses yeux verts, perçants, magnifiques, elle avait une bouche sensuelle, un petit nez parfait. C'était vraiment une belle femme. Elle était habillée d'un chemisier beige et d'un jean. Je notais tout ça en une fraction de seconde. Hélène fit les présentations.
« Carole, je te présente Pascal »
Elle se dirigea vers moi, la main tendue. Je me levai maladroitement pour la lui serrer.
« Bonjour Pascal, j'ai beaucoup entendu parler de vous »
Je fus un peu perturbé par sa déclaration qui se voulait sans doute cordiale mais qui me rappelait qu'elle savait beaucoup de chose sur Hélène et moi. Elle me fixait et j'étais un peu hypnotisé pas la clarté de ses yeux.
« Bonjour Madame »
Et le moment que je craignais le plus arriva. Elle me détailla lentement de la tête aux pieds, puis son regard se fixa sur mon bas ventre. Hélène sentant ma confusion, brisa cet instant pénible.
« Assieds toi ma chérie...Pascal, tu peux aller nous chercher à boire s'il te plaît »
Trop content d'échapper à ce regard inquisiteur, je m'enfuis vers la cuisine pour y chercher l'orangeade qu'Hélène avait préparé. Quand je revins avec mon plateau, elles papotaient entre elles en riant, ayant apparemment oublié jusqu'à mon existence. Je posais le plateau sur la table basse, servis trois grands verres, et retournai m'asseoir dans mon fauteuil pour siroter mon verre tranquillement, trop heureux d'être devenu transparent.
J'en profitais pour examiner Carole plus attentivement. Elle semblait cacher une poitrine généreuse sous son chemisier flottant, elle avait des hanches un peu larges, ce qui n'était pas pour me déplaire...en fait, elle ressemblait beaucoup a Hélène comme type de femme, mais avec vingt ans de moins. ...mais mon répit fut de courte durée, car Carole, ne voulant sans doute pas me laisser à l'écart, s'adressa à moi.
« Et toi Pascal, qu'est-ce-que tu fais? »
« Je suis en école d'ingénieur »
« Oh...une grosse tête.. et tu te plais ici »
Je me trouvais gêné par l'ambiguïté de sa question, voulait-elle dire ici, chez Hélène, auquel cas la réponse nous aurait entraînée dans une discussion que je voulais éviter, ou ici, dans cette ville. Je choisis la seconde hypothèse
« Oui, la ville est très agréable, et puis ici je suis idéalement placé pour en profiter, et vous-même vous faites quoi? »
« Je travaille avec Hélène...enfin, dans la même société mais dans un autre service »
Hélène prit la parole pour préciser les choses.
« Carole et moi nous connaissons depuis dix ans ...»
nous continuâmes sur le même ton détendu pendant une dizaine de minutes, C'était une discussion normale de prise de contact si ce n'est que j'étais nu, enfermé dans une cage de chasteté. mais il m'arrivait presque de l'oublier. Le premier contact avec Carole avait été plutôt bon, elle était gaie, riait facilement à gorge déployée, et faisait mine de ne pas remarquer l'étrangeté de la situation
omrouge
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